Le coup d’envoi des premières épreuves de l’examen d’entrée en 7ᵉ année a été donné ce jeudi 12 juin 2025 à l’école primaire de Gbessia Port 1, dans la commune de Matoto, à Conakry. Représentant le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, l’inspecteur général de l’Éducation, M. Morlaye Yattara, a profité de l’occasion pour rappeler avec fermeté les consignes officielles relatives au bon déroulement des examens.
Devant les encadreurs, les surveillants et les candidats, il a insisté sur le respect strict du règlement général des examens nationaux. Selon lui, nul n’est au-dessus de la loi, et chaque acteur impliqué doit assumer pleinement sa responsabilité.
« Avant le lancement, le ministre Jean-Paul Cedy a prodigué de sages conseils à tous les acteurs : coordination nationale, superviseurs, présidents de centres, inspecteurs régionaux, directeurs préfectoraux et communaux. Il a insisté sur le respect scrupuleux des textes et des instructions officielles. Ce qui se passe dans les centres ne relève pas uniquement du ministre, mais de la conscience et de la responsabilité de chacun. Si chaque acteur joue sa partition – surveillants, candidats, parents, délégués, jurys – il n’y aura aucun problème », a déclaré M. Yattara.
Tolérance zéro face à la fraude
Abordant la question de la fraude, le haut responsable a été catégorique : aucune violation du règlement ne sera tolérée, quelle que soit la qualité du contrevenant.
« Le règlement général est clair. Les interdits sont énumérés, et les sanctions associées le sont tout autant. Ce n’est ni le surveillant, ni le délégué, ni le jury qui élimine un candidat. C’est le candidat lui-même qui s’élimine en ne respectant pas les règles. S’il vient avec un document interdit, il sera éliminé. C’est la loi. Nous demandons donc à chacun de respecter le règlement pour éviter toute sanction. »
Et de conclure avec un avertissement sans équivoque :
« Quiconque tentera de violer le règlement général des examens ou les consignes des autorités – que ce soit un candidat, un surveillant ou tout autre acteur – quel que soit son rang, il sera traduit devant la loi. »