L’Union des Forces Républicaines (UFR) a officiellement ouvert son congrès extraordinaire ce vendredi 30 mai 2025, dans son siège de Matam à Conakry. Un rendez-vous politique crucial pour le parti, marqué par une forte mobilisation de ses membres à travers le pays et la diaspora.
Dans son discours d’ouverture, Kissima Sylla, secrétaire permanent du parti, a présenté un état des lieux précis de la participation, soulignant l’importance de cette rencontre dans la redynamisation des structures internes de l’UFR.
« Sur les 336 congressistes invités, 298 ont effectivement pris part aux travaux, soit un taux de participation de 98,9 %. Ce chiffre inclut 98 femmes, avec une moyenne d’âge des membres statutaires estimée à 40 ans », a-t-il précisé.
La répartition des participants était la suivante :
- Délégués des fédérations : 208 présents sur 231 invités
- Délégués des coordinations : 15 sur 15
- Membres du Bureau Exécutif (BE) : 25 sur 30
- Membres du Bureau national des femmes : 25 sur 30
- Membres du Conseil national des jeunes républicains (CNJR) : 28 sur 30
Selon M. Sylla, le quorum requis pour la tenue du congrès a été atteint, permettant ainsi au parti de valablement siéger et de procéder au renouvellement de ses instances dirigeantes.
Il a également salué la présence de plusieurs personnalités politiques et institutionnelles, venues témoigner leur solidarité à l’UFR dans un esprit d’unité et de fraternité. Un geste qu’il a qualifié de « marque de confiance et de respect » envers le parti.
« Je tiens à remercier chaleureusement tous les congressistes, venus de toutes les régions du pays et de l’étranger, pour leur engagement et leur fidélité à notre formation politique. L’UFR reste un pilier essentiel du paysage politique guinéen », a-t-il conclu.
Ce congrès intervient dans un contexte politique sensible, marqué par des interrogations sur l’avenir de la transition et la recomposition des forces politiques. L’UFR entend jouer pleinement sa partition en modernisant son organisation et en consolidant ses bases pour les échéances à venir.
Facinet Soumah
