Un grave accident de la circulation s’est produit dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 juin 2025, sur l’axe Saraya–Kouroussa, dans la région de la Haute-Guinée. Le drame a coûté la vie à six personnes et a fait un blessé dans un état critique, provoquant une vive émotion dans la localité.
L’alerte a été donnée vers 4 heures du matin par le préfet de Kouroussa, qui a aussitôt déclenché les secours. Le Dr Mamadi Konaté, médecin-chef des urgences de l’hôpital préfectoral, témoigne :
« Vers 4 h, j’ai été contacté par le préfet qui m’a informé d’un accident grave à Saraya. Une ambulance a été envoyée sur place sans délai », déclare-t-il.
À l’arrivée des secours, la gravité du drame s’est confirmée. Le directeur préfectoral de la Santé, Dr Lanciné Kourouma, présent avec l’équipe médicale, confie :
« Nous pensions trouver des blessés. Mais le médecin de garde nous a signalé six décès déjà enregistrés, et un blessé en état critique. »
Les victimes ont toutes été formellement identifiées. Il s’agit de quatre hommes et deux femmes. Le seul survivant, grièvement blessé, souffre de multiples fractures et d’un traumatisme crânien. Il a été transféré d’urgence au Centre hospitalier universitaire Ignace Deen de Conakry pour des soins spécialisés.
Les causes exactes de l’accident restent à déterminer. Une enquête a été ouverte. L’état globalement bon de la route entre Saraya et Kouroussa laisse supposer des facteurs humains, tels que l’excès de vitesse ou une inattention au volant.
Ce drame relance une fois encore le débat sur la sécurité routière en Guinée. Malgré les campagnes de sensibilisation, les accidents graves demeurent fréquents. Trop de familles sont endeuillées sur des routes pourtant asphaltées et bien entretenues.
À Saraya, la douleur est immense. Les familles pleurent leurs proches, tandis que le blessé se bat pour sa survie. Ce drame rappelle la fragilité de la vie sur nos routes. Une simple négligence peut coûter cher.
Les autorités appellent à un respect strict du code de la route. Il en va de la sécurité de tous.
Facinet Soumah
