La lutte contre l’insécurité et le fléau de la drogue continue de s’intensifier à Conakry. Ce mercredi 2 juillet 2025, la Direction générale de la Police nationale a présenté à la presse 27 individus, dont 5 femmes, interpellés lors d’une vaste opération menée dans plusieurs quartiers de la commune de Matam. Ces personnes sont soupçonnées de se livrer à des activités criminelles, notamment la consommation et la vente de substances psychotropes.
Selon le capitaine Rama Baldé, chargée de communication de la Police nationale, les suspects ont été appréhendés en possession d’un butin inquiétant :
- 5 kg et 185 boules de chanvre indien,
- 150 comprimés de tramadol,
- 48 comprimés de valium,
- 2 boules de « chiites »,
- 35 paquets de rizla,
- et 2 paires de ciseaux servant à la découpe.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement des foyers criminogènes dans la capitale. Conduite par une équipe mixte sous la supervision du Commissariat central de Matam, l’opération a ciblé plusieurs secteurs sensibles : Matam Permanence, Bonfi Port, Madina, Boussoura et Touguiwondy.
Les personnes arrêtées devront répondre de plusieurs chefs d’accusation, notamment :
- Outrage à agent,
- Association de malfaiteurs,
- Détention, consommation et trafic de substances psychotropes.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie des autorités policières visant à restaurer l’ordre dans les quartiers gangrenés par l’insécurité et les drogues dures. Face à la montée inquiétante du phénomène « Kush » et d’autres substances dangereuses, les forces de l’ordre annoncent une intensification des opérations.
« Ces arrestations sont un avertissement. La police ne reculera devant rien pour sécuriser les populations et démanteler les réseaux de drogue », a déclaré un officier présent lors de la présentation des suspects.
Alors que les effets dévastateurs de la drogue continuent de ravager une partie de la jeunesse guinéenne, cette opération est perçue comme un signal fort pour restaurer l’autorité de l’État et redonner espoir aux habitants des quartiers touchés.
Facinet Soumah

