Le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, est sorti de son silence. Ce samedi 28 juin 2025, depuis le siège de son parti, il a dénoncé l’annulation du congrès de l’UFDG. Une décision prise par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Pour lui, il s’agit clairement d’un acharnement politique.
Dans un discours ferme, l’opposant a haussé le ton devant ses militants. Il accuse la junte de vouloir étouffer son parti.
« Vous n’avez plus aucun doute. Le CNRD ne veut ni de l’UFDG, ni de son président. Nous avons toujours agi dans la légalité. Nous avons salué leur arrivée au pouvoir. Nous avions foi en leurs promesses : la fin des injustices, le respect des libertés, la fin des violences d’État », a-t-il rappelé.
Mais ces espoirs, selon lui, ont été trahis.
« Aujourd’hui, 66 jeunes ont été tués. Certains n’avaient que 15 ans. Aucune enquête. Aucune compassion. L’impunité est totale. Ceux qui ont tué bénéficient de la protection de l’État », a-t-il lancé, la voix chargée d’émotion.
Concernant le congrès avorté, Cellou Dalein pointe un « groupe dissident sans base légale ». Il assure que toutes les procédures avaient été respectées.
« Depuis 2024, nous préparons ce congrès. Toutes les fédérations ont été renouvelées. Une première date a été reportée pour respecter une décision judiciaire. Lorsque la justice nous autorise à le tenir, nous fixons une nouvelle date : le 6 juillet. À la dernière minute, une lettre du ministère tombe, évoquant une plainte d’un groupe qui n’a aucune existence légale. Pourtant, les délégués avaient déjà réservé billets et hôtels », a-t-il expliqué.
Dans une déclaration grave, il a appelé à la résistance.
« Ces gens-là méprisent la loi. Ils veulent tuer l’UFDG. Ils veulent tuer tout espoir politique. Mais nous ne céderons pas », a-t-il averti.
L’UFDG affirme sa volonté de continuer le combat. Elle réclame le respect de ses droits et sa place dans la vie politique nationale. Cette affaire risque d’intensifier les tensions déjà vives entre les autorités militaires et l’opposition politique.
Facinet Soumah


Ça me rappelle un peu quand on avait donner l’ultimatum à Elhadj Cellou Dalein Diallo de liberer son ancienne habitation à Dixinn et que ses militants s’étaient farouchement opposés et tenaient des discours guerriers avant la date butoire.
Deux (2) jours avant le délai, K-O, Elhadj Cellou Dalein Diallo va liberer la maison en esperant être retabli dans son droit par la justice🤣🤣.
Donc, ne soyez pas non plus surpris de voir encore une autre lettre ou communiqué surssissant la date du Congrès initialement prevue le 06 juillet 2025.
Parce qu’il n’y a pas un Empire dans un Empire;
Parce que l’autorité de l’État est à respecter ;
Parce qu’on ne defi pas L’État ou l’affronté surtout quand il s’agit d’un parti politique qui à un souvenir triste comme l’UFDG en terme d’agressivité et qui a beaucoup plus besoin d’assurer.
Par contre, je vous exhorte à mener des démarches institutionnelles pour vous faire entendre.
Également, vous pourrez mener des démarches auprès des organisations internationales, des partenaires politiques de la Guinée à l’effet de vous faire entendre.
Mais, engagé un duel avec l’Etat, sous entend que ce n’ai pas seulement le Congrès que vous organisez, mais plutôt menacer la paix sociale et en ce moment vous donnez raison au Ministère qui craint.
La politique, c’est pas avec le cœur, mais bien avec la tête de manière élégante.