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dimanche 13 avril 2025

SONFONIA/CONAKRY: 20 jeunes dont une femme arrêtés par la police

Le commissariat central de Sonfonia a arrêté 20 jeunes dont une femme. La police les a présenté à la presse ce vendredi, 11 avril 2025. La police declaré avoir saisi dans leurs mains de ces présumés malfaiteurs, des tenues militaires, du chanvre indien, de la drogue Kush, deux couteaux, deux paires de ciseaux, une chicha traditionnelle et un téléphone portable.

Bruno BANGOURA, l’unique jeune femme dans ce groupe, interrogé, elle affirme qu’on l’a  » prise au Vidéo club à Sonfonia-Centre. Je regardais la télé. J’étais arrêtée même avec le chef de quartier. On regardait la télé. Quand le but est rentré, je suis sortie maintenant pour crier. J’ai vu les policiers venir. Ils ont dit : pourquoi tu portes cette tenue ? J’ai demandé si la tenue-là est reclamée « le port de cette tenue est interdit »? Ils m’ont intimée de monter dans le pick-up. Je ne connais rien.

Mon papa, c’est un gendarme. Quand il quittait à la formation, il a amené. Il travaille à Kalenko. Il n’y avait rien d’autre sur moi. Le soir-là, la pluie était venue. J’avais pas de pull-over, j’ai porté ça « . A laissé entendre cette dame.

Pour Oumar Camara, qu’il est un ancien mécanicien chauffeur à Boffa, c’est delà qu’il a eut sa tenue.

« Cette tenue, je l’ai eue quand je travaillais à Boffa comme mécanicien chauffeur. Je ne savais pas si son port était interdit. Maintenant, nous étions en train de suivre le ballon chez le chef de quartier de Sonfonia. Les policiers sont venus me demander si j’étais militaire. J’ai dit non. Après ils m’ont demandé pourquoi je portais la tenue. J’ai dit je ne sais pas. Maintenant, ils m’ont demandé. À côté de chez le chef de quartier, il y a un coin où on prend des stupéfiants. Mais moi je ne prends pas » . Relate t-il à la presse.

Quant à Aissatou BAH, a souligné qu’elle quittait chez sa mère  » à Hafia, j’étais partie chercher ma perruque. J’ai appelé ma copine comme elle était tout près. Si je lui disais que je partais chercher ma perruque, elle allait me dire qu’elle n’est pas à la maison. Je suis partie, j’ai trouvé les policiers. Ils ont commencé à me questionner. Je leur ai demandé qu’est-ce que j’ai fait ? À leur tour, ils m’ont demandé ce que j’étais allée chercher. Je leur ai dit que je suis venue chercher ma perruque. Ils m’ont dit d’appeler la personne que j’étais allée chercher. C’est comme ça ils m’ont prise. Je sais qu’on consomme de la drogue là-bas mais moi je ne prends pas « . A t-elle soutenu.

Facinet Soumah

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