Comme annoncé par le département en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, la remise des diplômes de la 15ᵉ promotion du système LMD a eu lieu la semaine dernière à l’université Julius Nyerere de Kankan. Cependant, le nombre d’échecs enregistrés cette année a retenu l’attention des nombreuses personnes mobilisées pour l’occasion.
Sur les 3 065 étudiants inscrits à l’université, 2 380 ont validé leur licence après trois années d’études. Pour Pr Mamadou Dindé Diallo, vice-recteur chargé des études par intérim, ces résultats prouvent que les évaluations à l’université de Kankan se font dans les règles de l’art.
« À la faculté des sciences économiques et de gestion, nous avions 795 étudiants inscrits. Parmi eux, 633 ont été admis et 162 ont échoué, soit un taux de réussite de 79,62 %.
À la faculté des langues et lettres, sur 589 étudiants inscrits, 474 ont validé leur licence, tandis que 115 ont échoué, ce qui représente un taux de réussite de 80,48 %.
À la faculté des sciences de la nature, 991 étudiants étaient inscrits. Parmi eux, 690 ont obtenu leur licence, tandis que 301 ont échoué, soit un taux de réussite de 69,63 %.
À l’École supérieure des sciences de l’information, 46 étudiants étaient inscrits, 37 ont été admis et 9 ont échoué, ce qui correspond à un taux de réussite de 80,43 %.
À la faculté des sciences sociales, 644 étudiants étaient inscrits. Sur ce nombre, 546 ont validé leur licence et 98 ont échoué, portant le taux de réussite à 84,78 %.
Au total, sur les 3 065 étudiants inscrits pour cette promotion, 2 380 ont obtenu leur licence et 685 ont échoué, soit un taux de réussite global de 77,65 %. » a-t-il détaillé.
Par ailleurs, Pr Mamadou Dindé Diallo a encouragé les étudiants qui ont échoué à faire preuve de persévérance. « Ceux qui n’ont pas validé leur licence cette année auront l’opportunité de revenir l’année prochaine. Le système exige la validation de trente matières pour obtenir le diplôme. Ceux qui n’ont pas tout validé peuvent poursuivre leur parcours académique », a-t-il déclaré.
Mohamed ALY