Le mois saint de ramadan, est un temps de purification spirituelle pour les musulmans et musulmanes du monde entier, un moment de prière, de jeûne et de charité pour les fidèles. Des pratiques essentielles qui marquent la fin de ce mois de pénitence, il y a l’aumône de la fête du Ramadan, appelé zakat al -fitr, elle occupe une place considérable. Dans ce contexte, en Guinée, le riz est la denrée alimentaire la plus consommée. Cette année 2025, la valeur de cette aumône a été fixée par le secrétariat général des affaires religieuses (SGAR ) à 16 250 francs guinéens, ce qui équivaut au prix de deux kilos et demi de riz.
Le sermon de la prière de ce dernier vendredi de ce mois béni de cette année, était dédié à l’importance de la Zakatoul Fitr, déclarant qu’il s’agit d’un sacrifice obligatoire pour tous les fidèles musulmans quelqu’en soit sa catégorie sociale (riches ou pauvres). L’utilité de cette aumône est pour purifier le jeûneur des erreurs commises pendant le mois et à permettre aux pauvres et misérables de célébrer la fête de l’Aïd dans la dignité ou joie. Elle est également un moyen de renforcer les liens de solidarité et de compassion dans les différentes communautés musulmanes.
Cette l’aumône ou la Zakatoul Fitr est fondée dans le saint coran sur le verset 60 de la sourate At-Tawbah (9:60), qui décrit les catégories de personnes qui peuvent bénéficier de l’aumône. Le verset dit : « Les aumônes sont destinées aux pauvres, aux nécessiteux, à ceux qui travaillent à les collecter, à ceux dont les cœurs doivent être réconciliés, à la libération des esclaves, aux endettés, à la voie d’Allah et au voyageur. Un devoir prescrit par Allah. Allah est Savant et Sage « . (Coran 9:60)
Cette parole divine déclare l’importance de l’aumône en tant qu’acte de solidarité envers les plus démunis et les différentes catégories de personnes qui peuvent en bénéficier, en particulier celles qui sont dans le besoin criard pendant ce mois saint.
Il est important que chaque musulman s’acquitte de cette obligation avant d’aller à la prière de l’Aïd, pour permettre aux nécessiteux de se réjouir dans le respect et dans la dignité. Cette somme doit être donnée en nature ou en espèces, selon les circonstances locales et les moyens disponibles, pour en faire un véritable acte de charité.
Ensuite, le secrétariat général des affaires religieuses (SGAR) demande à toutes différentes mosquées du pays de retarder la prière de 20h ou d’ichaa-i du samedi 29ème jour de ramadan jusqu’à 21 heures pour pouvoir donner des informations l’impides par rapport à la célébration de la fête du ramadan qui marquera la fin de ce mois béni.
Facinet Soumah
