Plusieurs jeunes Guinéens tentent l’aventure à la recherche de l’eldorado. Cependant, faut-il le rappeler, la plupart d’entre eux échouent à atteindre les objectifs en rencontrant des calcaires indescriptibles . Faciliter leur retour au bercail dans l’espoir de commencer une nouvelle vie, reste une option privilégiée par les autorités guinéennes.
l’État Guinéen et le Premier ministre, sont bien conscientes de leur réinsertion socioprofessionnelle. En effet, Amadou Oury Bah a reçu récemment le président de la Chambre Nationale d’Agriculture.
» Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une réflexion conjointe visant à identifier des solutions durables pour faciliter le retour rapide des compatriotes migrants actuellement bloqués au Niger, et surtout favoriser leur réinsertion socioprofessionnelle à travers le secteur agricole. Selon le Premier ministre, l’objectif est clair : sortir ces jeunes de la précarité en les orientant vers une activité génératrice de revenus et porteuse d’avenir « .
Ensuite, le service de communication de la Primature rapporte que le chef du gouvernement » a également souligné que la problématique migratoire ne saurait être dissociée de celle de la formation et du développement du capital humain, ajoutant que le retour de nos compatriotes au pays représente une véritable opportunité pour renforcer la main d’œuvre locale. Le chef du gouvernement estime par ailleurs que cette démarche pourrait inciter davantage de partenaires internationaux, réticents à accueillir de nouveaux migrants, à soutenir un programme structuré de réinsertion fondé sur l’agriculture « . A martelé le premier ministre guinéen.
Facinet Soumah