Ce comité, présenté comme un cadre technique d’information, de concertation et d’échanges, a pour objectif de favoriser un dialogue régulier entre la DGE, les partis politiques, la société civile, les institutions nationales ainsi que les partenaires techniques et financiers autour du processus électoral. Selon la DGE, ce cadre permettra non seulement d’informer les parties prenantes sur l’évolution des préparatifs du référendum, mais aussi de recueillir leurs avis et propositions à chaque étape du processus.
Face aux interrogations sur le moment jugé tardif de la mise en place du Comité, la Directrice Générale des Élections, Mme Camara Djenabou Touré, a précisé
” Je ne pense pas que ce soit tard. La DGE vient tout juste d’être installée comme l’organe gouvernemental chargé d’organiser le scrutin référendaire. Il y a une loi qui définit les modalités de ce référendum et qui place la DGE sous l’autorité du ministre de l’Administration du Territoire. Après notre installation, nous avons estimé nécessaire de garantir un processus plus inclusif sur le plan technique”.
Interrogée sur l’absence de certains partis politiques à cette première réunion du comité, Mme Camara a tenu à rassurer
” Cela fait maintenant trois ans que nous travaillons à l’évaluation des partis politiques. Lors de la dernière publication, nous étions passés de 46 à 99 partis régularisés. Aujourd’hui, nous comptons 126 partis politiques en règle. Ceux qui ne sont pas encore régularisés pourront intégrer le processus une fois cette étape franchie “.
Malgré cette volonté affichée d’inclusivité, certains poids lourds de la scène politique guinéenne, notamment le RPG Arc-en-ciel, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Union des Forces Républicaines (UFR), ont brillé par leur absence lors de cette rencontre d’envergure.
Facinet Soumah
