À moins d’un mois du référendum constitutionnel prévu le 21 septembre 2025, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a organisé, ce mercredi 27 août, une rencontre de concertation avec les acteurs politiques, les organisations de la société civile et les mouvements de soutien. La réunion, tenue au siège de l’institution à Kaloum, visait à instaurer un dialogue constructif en amont de la campagne référendaire.
La rencontre a été pésidé par Boubacar Yacine Diallo, président de la HAC, elle avait pour objectif de rappeler les règles encadrant la couverture médiatique et de garantir l’accès équitable de toutes les sensibilités aux médias, notamment publics.
» J’ai été frappé par la qualité et la diversité de la représentation. Cette rencontre était avant tout un espace d’échanges entre la HAC et les acteurs socio-politiques « , a déclaré M. Diallo.
Équité et respect des règles de communication
La HAC a insisté sur le respect strict du cadre légal : interdiction des propos haineux, xénophobes ou violents, et obligation de centrer le débat sur le contenu du projet constitutionnel. « Ce n’est pas une élection présidentielle ni législative. Le débat doit porter sur la Constitution et non sur des personnes « . A rappelé son président.
Un dispositif de contrôle renforcé
Pour assurer un suivi rigoureux, une commission de contrôle a été mise en place afin de valider, avant diffusion, les contenus destinés aux médias audiovisuels publics. En cas de censure, les décisions seront dûment motivées et notifiées, avec possibilité de recours devant la Cour suprême.
Des échanges jugés constructifs
Au terme de la rencontre, Boubacar Yacine Diallo a salué l’engagement des participants et la pertinence des propositions formulées.
« La salle était pleine et les interventions ont été de grande qualité. Cela nous rassure et certaines suggestions seront intégrées dans nos décisions « . A-t-il conclu.
Facinet Soumah

