Le procès du massacre du 28 septembre 2009 se poursuit ce mardi 04 octobre 2022, au Tribunal de Dixinn, délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry.
Dès l’ouverture de l’audience, les avocats de la défense ont soulevé de nombreuses exceptions à la procédure.
Me Salifou Béavogui, avocat de Claude Pivi a mis en cause la constitution de partie civile des organisations des droits de l’homme, à savoir, la FIDH et de l’OGDH. Pour lui, ces organisations n’ont pas leurs places dans ce procès. Il a également dénoncé la manière de l’arrestation de son client et a dénoncé la détention des autres accusés depuis plus de dix ans pour certains.
De sa part Me Paul Yomba Kourouma, avocat de Toumba Diakité a dénoncé le non-renouvellement du mandat de dépôt de Toumba que les juges auraient oubliés en prison. Il a sollicité l’évacuation de son client avant la poursuite du procès pour qu’il puisse d’abord se soigner pour se défendre convenablement devant les juges.
Pour cet autre avocat, Me Pépé Antoine Lamah, conseil de Capitaine Moussa Dadis Camara, a sollicité une liberté de son client à défaut de lui mettre dans une résidence surveillée.
Nous y reviendrons !
Lolaplus.org
C’est très bon ça