Washington, juillet 2025 – Une semaine décisive s’annonce pour la diplomatie afro-américaine. Le président Donald Trump s’apprête à accueillir le tout premier sommet des dirigeants africains de son second mandat. Prévu pour la semaine prochaine dans la capitale fédérale des États-Unis, cet événement verra la participation de cinq chefs d’État africains : Gabon, Guinée-Bissau, Liberia, Mauritanie et Sénégal.
Ce mini-sommet, bien que restreint dans sa portée géographique, envoie un signal fort : Washington entend resserrer ses liens avec certains partenaires africains dans un contexte mondial marqué par la compétition stratégique, notamment face à la Chine et à la Russie.
Quels enjeux pour l’Afrique ?
Les discussions devraient porter sur plusieurs axes clés :
- Sécurité et lutte contre le terrorisme, particulièrement au Sahel.
- Investissements américains dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et du numérique.
- Transition démocratique et gouvernance, avec des pays comme le Liberia et le Sénégal considérés comme des modèles dans leurs régions respectives.
- Positionnement stratégique des États-Unis face à la montée de l’influence asiatique en Afrique.
Pourquoi ces cinq pays ?
Le choix de ces États n’est pas anodin :
- Le Gabon et la Mauritanie sont stratégiquement situés sur le golfe de Guinée et dans la zone sahélienne.
- Le Sénégal incarne la stabilité politique et démocratique en Afrique de l’Ouest.
- Le Liberia, historiquement lié aux États-Unis, est en quête de nouveaux investissements post-transition.
- La Guinée-Bissau, quant à elle, représente un partenaire clé pour la lutte contre les trafics illicites dans l’Atlantique.
Trump, un nouveau tournant diplomatique avec l’Afrique ?
Ce sommet pourrait marquer une rupture de style avec la première présidence Trump, souvent critiquée pour son relatif désintérêt envers l’Afrique. L’objectif de la Maison Blanche serait désormais de repositionner les États-Unis comme un allié fiable, face à la progression des partenariats africains avec Pékin, Moscou et même Ankara.
Selon des sources proches du Département d’État, ce sommet serait également l’occasion de lancer un nouveau programme d’aide économique ciblée, orienté vers l’emploi des jeunes, la sécurité alimentaire et la résilience climatique.
Conclusion
Ce sommet Trump-Afrique, bien qu’encore limité en participation, pourrait bien devenir un jalon dans la redéfinition des relations entre les États-Unis et le continent africain. Il reste à savoir si ces intentions se traduiront par des engagements concrets et durables pour les populations africaines.
Xolomo Tokpa

