Avec les derniers mouvements de l’actualité, tout rassure de la tenue effective du scrutin référendaire le 21 septembre prochain. Ce qui ouvrira la voie aux autres élections notamment la présidentielles. Même si dans la charte de transition, et à plusieurs autres occasions, le général Mamadi Doumbounya avait promis de ne pas se présenter à cette future élection, face aux mouvements qui pullulent ici et là pour sa candidature, le doute demeure encore.
Invité ce vendredi sur RFI, et interrogé pour savoir pourquoi le Général a-t-il changé d’avis ? le premier ministre Amadou Oury Bah répond en ces termes. « Bon, pour le moment, aucune information officielle n’a été délivrée sur ce sujet. Mais ce qui est sûr, les dispositions constitutionnelles qui vont certainement être proposées à la population le 21 septembre prochain n’interdisent pas la candidature principalement de M. Mamadi Doumbouya « , a-t-il indiqué.
Le président de la transition est-il dans la dynamique de renonciation à sa promesse de 2021 à la prise du pouvoir ? « Bon, pour le moment, rien n’indique qu’il a renoncé à sa promesse. Laissons-lui le temps, le moment venu, de s’exprimer et de donner des mots. Il va donner des mots de motivation dans n’importe quel sens qu’il pencherait. Il va expliquer cela à la population guinéenne « , a répondu Bah Oury.À la question de savoir s’il y a un doute sur la candidature du président Mamadi Doumbouya à la prochaine présidentielle ? Amadou Oury Bah se montre prudent dans sa réponse. « Permettez-moi de lui laisser le soin le moment venu de s’exprimer sur sa position « .Dans ce projet de constitution, il est prévu que pour le président, le mandat de 7 ans sera renouvelé. C’est renouvelable une fois, sans plus de précisions. Est-ce que par rapport à l’avant-projet initial, qui était beaucoup plus restrictif, il n’y a pas la porte ouverte à une présidence à vie ? a interrogé le journaliste.
« Non, pas du tout. Au contraire, les dispositions d’intangibilité ont été renforcées pour empêcher de manière juridique toute possibilité de procéder à des modifications de ces dispositions d’intangibilité. Et la question est la suivante. La question du mandat fait partie de ces dispositions d’intangibilité « .
Et si le oui passe, est-ce que la présidentielle aura lieu dans les semaines suivantes ? D’après le premier ministre guinéen Amadou Oury Bah, « L’objectif, comme l’a dit le général Mamadi Doumouira, l’année 2025 est une année électorale. Le référendum n’est pas une élection, donc ceci explique cela.Donc la présidentielle avant la fin de l’année ? »Inch’Allah « .
Vous avez une date ? » Non, on respectera les procédures réglementaires et législatives. Pour la fixation de n’importe quelle date après le référendum « . A conclu Bah Oury.
Facinet Soumah

