L’Union des Forces Républicaines (UFR), dirigée par l’ancien Premier ministre Sidya Touré et suspendue pour une période de trois mois, se prépare activement à la tenue de son congrès national. Cet événement, prévu après le mois saint de Ramadan, vise à renouveler les instances du parti. L’objectif principal de cette réunion est de réorganiser le parti et de renforcer ses structures avant la fin du délai de 90 jours imposé par les autorités.
Mouctar Khalissa, secrétaire national des jeunes républicains de l’UFR, a déclaré que ce congrès permettra de réélire Sidya Touré à la tête du parti, le qualifiant de « l’homme du consensus national et du développement de la Guinée ». Toutefois, au-delà de cette dynamique interne, des soupçons grandissent quant aux intentions du pouvoir en place. L’UFR craint en effet que les autorités guinéennes ne poursuivent un agenda caché visant à l’exclure définitivement de la scène politique nationale.
De son côté, le porte-parole du parti a affirmé qu’après avoir corrigé les irrégularités qui lui avaient été reprochées dans le délai imparti, l’UFR reste sur ses gardes face à d’éventuelles nouvelles exigences des autorités qui pourraient entraver sa régularisation.
Lors de son intervention, il a également souligné que cette situation pourrait révéler un complot sous-jacent, dans la mesure où de nouvelles accusations pourraient émerger, renforçant ainsi la pression sur le parti.
L’UFR se prépare donc activement à la tenue de son congrès décisif, tout en restant vigilant face aux éventuelles manœuvres politiques du pouvoir.
Facinet Soumah