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jeudi 1 mai 2025

POLITIQUE : Le référendum de septembre 2025, une nouvelle précision du gouvernement guinéen.

Le Ministre porte-parole du gouvernement de transition, Ousmane Gaoual Diallo, le calendrier de transition en Guinée semble se préciser. Un retour à l’ordre constitutionnel pourrait bel et bien intervenir d’ici la fin de l’année, conformément à la promesse formulée par le Général Mamadi Doumbouya le 31 décembre 2024.

Première étape de ce processus : le référendum constitutionnel, prévu pour le 21 septembre 2025. Cette consultation populaire devra permettre aux Guinéens de se prononcer sur une nouvelle Loi fondamentale. Pour les autorités, son adoption marquera un tournant majeur dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel.

 » La Guinée aura opéré son retour à l’ordre constitutionnel lorsque les citoyens auront approuvé le texte soumis au référendum « , a souligne Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du Gouvernement, dans un entretien accordé à Jeune Afrique. Il précise toutefois que ce retour ne saurait être complet sans la mise en place des autres institutions républicaines, dont la présidence.

À ce titre, deux (2) scrutins importants sont envisagés dans la foulée du référendum : la présidentielle et les législatives. Les autorités travaillent actuellement à leur couplage, envisagé pour le dernier trimestre 2025.

« Nous examinons la possibilité de coupler la présidentielle aux législatives « , a declaré Ousmane Gaoual Diallo.

Le ministre des Transports n’exclut pas une organisation sans les partis dits traditionnels.

 » Si ces partis se mettent en porte-à-faux avec la loi, ils seront écartés « , a t-il prévenu. Pour lui, la légitimité d’un scrutin se mesure avant tout à l’adhésion populaire, et non à la présence de certaines formations politiques.

Ensuite, le porte-parole du Gouvernement n’a pas caché son souhait de voir le Général Mamadi Doumbouya se présenter à la prochaine élection présidentielle. Il vante

«  une transformation accélérée du pays « , parlant également des réformes entreprises par les autorités dans le secteur de l’énergie, la moralisation de la vie publique, la hausse des salaires et des pensions, ainsi que la transparence imposée aux membres du Gouvernement.

À moins d’un revirement, la transition guinéenne, entamée en septembre 2021, pourrait ainsi se refermer par le retour aux urnes sous une nouvelle Constitution. Une fin de cycle que le pouvoir entend maîtriser, quitte à redéfinir les règles du jeu politique du pays.

Facinet Soumah

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