La cérémonie de remise officielle du projet de nouvelle Constitution au président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, est prévue ce jeudi 26 juin au Palais Mohamed V.
Cependant, plusieurs partis d’opposition ont décidé de ne pas y participer. Leur absence, bien que discrète, est significative dans un contexte politique toujours fragile.
Malgré l’appel lancé par la Présidence à toutes les forces vives, certaines formations ont décliné l’invitation. C’est le cas de l’Union des forces républicaines (UFR) et du Bloc Libéral (BL).
L’UFR, dirigée par Sidya Touré, dénonce un manque de formalités.
« Nous n’avons reçu aucune lettre officielle. On ne peut pas participer sans preuve écrite. Nous n’irons pas sans convocation claire », a déclaré Mouctar Khalissa, responsable des jeunes du parti.
Le Bloc Libéral, fidèle à sa ligne de refus du processus constitutionnel, confirme également son absence.
Contacté, Dr Faya Millimouno affirme qu’aucun représentant de son parti ne sera présent. Il n’a donné aucun autre détail.
L’Union démocratique pour le renouveau et le progrès (UDRP), de son côté, hésite encore.
« Nous ne voulons pas être des intrus », a indiqué Dr Édouard Zotomou Kpoghomou. Le parti dit n’avoir reçu aucune invitation. Une décision finale sera prise après concertation.
Quant à l’UFDG et au RPG Arc-en-ciel, aucune position officielle n’a encore été annoncée. Les deux principales forces politiques du pays disent « évaluer la situation ».
Cette cérémonie devait marquer une étape clé vers un retour à l’ordre constitutionnel. Mais les absences annoncées illustrent une fracture persistante autour de la transition en cours.
Facinet Soumah

