Face au récent classement 2025 de Reporters Sans Frontières (RSF) qui indique une régression de la Guinée en matière de liberté de la presse, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a vivement réagi. Alors que RSF attribue cette chute au non-respect des engagements pris par le régime de transition depuis le coup d’État de septembre 2021, le gouvernement guinéen, par la voix de son porte-parole, a réaffirmé son attachement à la liberté de la presse.
Dans un communiqué officiel diffusé via la plateforme Guinée Gouv, le gouvernement a exprimé son regret quant à la perception incomplète des initiatives entreprises durant cette période de transition. Ousmane Gaoual Diallo a insisté sur le fait qu’aucune mesure restrictive n’a été imposée par les autorités à l’encontre de la presse. Au contraire, il a soutenu que la liberté de la presse est non seulement sauvegardée, mais activement consolidée.
Le communiqué gouvernemental a mis en lumière le cadre juridique existant, notamment la loi de 2010 sur la liberté de la presse, qui a dépénalisé les délits de presse. Le porte-parole a souligné qu’aucune disposition visant à limiter la liberté des journalistes ou des médias n’a été adoptée ni même envisagée à ce jour. Il a réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer cette liberté par le biais d’actions et de réformes tangibles.
Le gouvernement guinéen, par l’intermédiaire d’Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré le maintien d’un environnement juridique stable protégeant les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. Le communiqué, relayé par Mediaguinee, a précisé qu’aucun texte législatif n’est venu remettre en question ce principe fondamental. De plus, le gouvernement a fait état d’un dialogue constructif en cours avec les associations professionnelles, les organes de régulation et les partenaires internationaux, dans le but d’améliorer davantage les mécanismes de protection de la presse.
Tout en réfutant les thèses de RSF, le gouvernement guinéen, par la voix de son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo, a demandé aux professionnels des médias à exercer leur métier avec responsabilité, en respectant l’éthique et la déontologie journalistique. Cette déclaration marque une volonté du gouvernement de défendre son bilan en matière de liberté de la presse et de maintenir un dialogue ouvert avec les acteurs de médias dans ce pays.
Facinet Soumah