Le Ministre de l’information et de la communication, Fana Soumah, a présidé la cérémonie de la célébration de l’an 64 de la création du Quotidien national HOROYA ce vendredi 18 Avril 2025 à Conakry. Une occasion mise à profit pour faire la rétrospection sur le parcours de ce médium né au lendemain de l’indépendance de la République de Guinée.
Prenant la parole, le Directeur général de Horoya, Ibrahima Koné, a mis un accent sur les nombreux efforts consentis pour réadapter le journal aux besoins du moment mais aussi de le moderniser. Il a déclaré que, leur priorité c’est de renforcer le travail et de diffuser l’information partout où le besoin se fera sentir à travers le pays et ailleurs.
« Écoutez, c’est un sentiment de fierté. Aujourd’hui, beaucoup d’anciens directeurs et responsables de Horoya, ainsi que le ministre Fana Soumah, étaient tous autour de moi. Nous avons commencé par une lecture du Saint Coran pour prier pour le chef de l’État et pour l’État guinéen. Notre rôle, c’est de donner les moyens aux Guinéens, que les gens puissent se parler, comprendre ce qui se passe. À Horoya, il s’est passé beaucoup de choses, mais aujourd’hui, avec cette nouvelle équipe, on est en train de digitaliser Horoya. Désormais, vous avez Horoya version papier, Horoya sur internet… Aujourd’hui, nous faisons pratiquement tout ce qu’une télé peut faire : des émissions, des reportages audio et vidéo. Pour nous, cette fête est une manière de dire aux gens de nous faire confiance, car nous sommes en train de servir le peuple de Guinée. Notre priorité reste de renforcer le travail, de diffuser l’information partout où le besoin se fera sentir « . A-t-il exprimé.
Le ministre de l’Information et de la Communication, Fana Soumah, présidant cette cérémonie, a rendu un vibrant hommage aux anciens responsables du journal, se félicitant de leur contribution à l’évolution du paysage médiatique guinéen.
» Pour nous, c’est un devoir de venir témoigner notre reconnaissance à tous les grands rédacteurs, parce que Horoya était un modèle pour nous quand on commençait à exercer ce métier. On se servait du journal Horoya pour rédiger nos éditions d’information. Vraiment, c’était notre source principale d’information. Je suis très satisfait du dynamisme de la direction de Horoya, parce qu’elle parvient à maintenir le cap du journal. Vous voyez que la presse écrite traverse des moments très difficiles, mais Horoya a résisté au fil du temps. Si vous avez constaté, le journal Horoya est en profonde mutation, parce que ce n’est pas seulement le journal papier, mais aussi toutes les autres plateformes « . A rappelé le ministre Fana Soumah.
Facinet Soumah
