Les autorités libériennes ont rendu public l’interception d’une importante cargaison de Tramadol en provenance de Conakry, lors d’une opération menée par l’Agence de lutte contre la drogue (LDEA) au poste frontalier de Bo Waterside, situé entre le Libéria et la Sierra Leone.
Le principal suspect dans cette affaire, Mohammed Sangaré, un citoyen libérien âgé de 23 ans et résident du quartier Stephen Tolbert à Monrovia, a été arrêté alors qu’il tentait de franchir la frontière à bord d’un minibus immatriculé AM 6206. D’après les premières investigations, le véhicule aurait quitté le marché de Madina, à Conakry, avant de prendre la direction du Libéria.
C’est lors d’un contrôle de routine que, les agents de la LDEA ont procédé à une fouille systématique du véhicule, permettant la découverte de 583 boîtes de Tramadol, soit un total de 58 300 comprimés. La valeur estimée de cette saisie s’élève à environ 11,66 millions de dollars libériens, équivalant à 61 368 dollars américains.
Les substances saisies ont été remis à l’Autorité libérienne de réglementation des médicaments et des produits de santé (LMHRA) pour traitement et destruction conformément aux procédures en vigueur.
Quant à Mohammed Sangaré il est actuellement en détention préventive, en attendant son inculpation officielle. Une procédure judiciaire est en cours, avec des enquêtes supplémentaires menées pour déterminer d’éventuelles ramifications transfrontalières.
Cette opération met en lumière la porosité des frontières dans la sous-région ouest-africaine et montre les défis constants auxquels font face les autorités nationales dans la lutte contre le trafic illicite de substances pharmaceutiques et de stupéfiants. Les autorités guinéennes et sous-régionales sont une fois encore invitées à renforcer la visilence au niveau des frontières afin de mettre fin à la circulation ou au trafic des stupéfiants qui détruisent la santé et la vie de plusieurs jeunes à date.
Facinet Soumah
