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dimanche 7 décembre 2025

L’an 4 du CNRD : le BL dresse un bilan globalement négatif.

Arrivée au pouvoir le 05 septembre 2021 par un coup d’État, le conseil national pour le rassemblement et le développement (CNRD) célèbre ce vendredi, le quatrième anniversaire de son avènement à la magistrature suprême de la Guinée. 4 ans de gestion dans un contexte économique difficile marqué par des hauts et des bas. Joint au téléphone par notre rédaction à cette occasion, le vice-président du Bloc Libéral dirigé par Faya Millimono a dressé un tableau noir de la gestion du CNRD. Pour Oumar Sanoh, le bilan de la junte est globalement négatif, soulignant entre autres, le verrouillage du paysage médiatique et politique, la gestion unilatérale…

 » D’abord, nous sommes de ceux qui pensent que le bilan de l’arrivée du CNRD le 5 septembre 2021 à la tête de notre pays n’est pas un bilan appréciable. C’est pour le dire, en termes de gouvernance, de sécurité et de gestion globale de l’État le bilan est négatif. Donc, le BL pense que ce n’est pas une bonne gouvernance dans la mesure où depuis l’arrivée du CNRD au pouvoir à nos jours, l’espace médiatique est verrouillé, l’espace politique est verrouillé. On ne peut pas diriger une transition sans travailler de façon concertée avec les principaux acteurs, c’est-à-dire les acteurs politiques, les journalistes, les acteurs de la société civile. Mais de la manière dont nous voyons aujourd’hui la gouvernance du CNRD, nous pensons que c’est une gouvernance auquel on ne s’attendait plus dans notre pays « , a laissé entendre Oumar Sanoh avant d’ajouter le manque de l’école digne de nom, déplorant ainsi la focalisation des efforts sur les mines à travers le projet Simandou.

 » Il n’y a pas d’école digne de nom. Aujourd’hui, ce n’est pas la préoccupation du CNRD, tout le monde court vers les mines, les projets Simandou 2040, les mines ne développement pas le pays. Le vrai secteur de développement d’un pays que nous pensons, c’est l’éducation. Il faut renforcer le système éducatif. Il faut investir dans l’agriculture. Il faut investir dans d’autres secteurs porteurs de croissance», a déclaré le vice-président du Bloc Libéral avant d’insister sur la nécessité d’ouvrir le dialogue avec l’ensemble des acteurs sociopolitiques afin d’aplanir les différends pour une sortie heureuse de la transition.

«Nous tenons à ce qu’il y ait le dialogue.Il faut qu’il y ait l’ouverture du dialogue on ne peut pas gérer un pays sans les acteurs politiques et surtout sur certaines questions qui correspondent aux préoccupations nationales de la vie guinéenne « , a-t-il déclaré.

Facinet Soumah

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