Ils sont au nombre de 35 leaders communautaires et communicateurs traditionnels et modernes, venant des régions de Boké et kindia, ont bénéficié d’un atelier de formation sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, consacrée sur le thème » Femmes, Paix et Sécurité « . Cette initiative de formation s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la participation des femmes pour une transition inclusive et apaisée en République de Guinée, financé par le Fonds de consolidation de la paix avec le soutien technique de l’UNICEF Guinée.
Lancé dans la préfecture de Kindia, cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs clés de la sensibilisation communautaire pour une meilleure appropriation et diffusion de cette résolution à l’échelle locale. Pour Bamba Kamissoko, chef de la division violence basée sur le genre au ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, cette formation est importante .
» Cet atelier vise à renforcer les capacités des communicateurs traditionnels et modernes, ainsi que des leaders communautaires qui sont en contact direct avec la population, afin qu’ils relaient efficacement le contenu de cette résolution auprès des communautés « . A t-il expliqué.
Ce programme prévoit la formation de 111 leaders sur toute l’étendue du territoire national, avec des étapes prochaines à Labé, Kankan et Nzérékoré.
La Guinée, qui a ratifié la majorité des traités juridiques internationaux relatifs aux droits des femmes, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF), réaffirme à travers cette initiative son engagement pour la promotion du respect des droits des femmes. La résolution 1325 reconnaît l’impact des conflits sur les femmes et les filles et declare également de l’importance de leur participation pleine et entière aux processus de paix.
Toutefois, malgré ces engagements internationaux, le pays enregistre encore des retards dans la matérialisation concrète de certains textes ratifiés. La formation des leaders communautaires et communicateurs s’inscrit ainsi dans une dynamique de rattrapage, afin d’impliquer davantage les acteurs de terrain dans la sensibilisation et la promotion de la paix durable, en mettant un accent particulier sur la protection et la participation des femmes.
» Le message clé, c’est de renforcer la synergie d’action avec toutes les parties prenantes, notamment les organisations de la société civile, car la sensibilisation doit être un effort collectif « . A conclu Bamba Kamissoko.
Facinet Soumah