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dimanche 14 décembre 2025

Kindia : le directeur préfectoral des travaux publics appelle au respect strict des règles d’implantation des dos d’ânes.

Dans la préfecture de Kindia, la multiplication anarchique des dos d’ânes devient une préoccupation majeure pour les autorités locales. Garanké Keita, directeur préfectoral des infrastructures et des travaux publics, tire la sonnette d’alarme et invite les citoyens à respecter la réglementation en vigueur pour l’implantation de ces ralentisseurs.

Selon M. Keita, les ralentisseurs de vitesse communément appelés dos d’ânes doivent être réalisés uniquement par les services compétents, conformément à l’arrêté n°517 du 2017 qui fixe les conditions techniques et les emplacements autorisés.

Aujourd’hui, les populations les construisent sans respecter les normes, ce qui, au lieu de réduire les risques, peut créer de nouveaux accidents “, explique-t-il.Le directeur rappelle que ces dispositifs ne doivent pas être posés sur les autoroutes, routes nationales hors agglomérations, routes express ou tronçons prioritaires. Ils doivent avoir des dimensions précises, une hauteur de 10 à 12 centimètres, une longueur de 4,80 mètres et un accès en pente douce pour éviter les chocs violents.

Depuis sa prise de fonction, M. Keita affirme avoir autorisé seulement quelques ralentisseurs à des points jugés à haut risque, notamment devant l’hôtel Soumbouya, au camp militaire et près de la mosquée Karo à Férifou. Pour le reste, il appelle les habitants à saisir sa direction avant toute construction.” Nous n’avons pas de moyens coercitifs pour empêcher ces initiatives illégales. Mais nous insistons : toute demande doit être examinée techniquement avant validation “. A-t-il précisé.

Le responsable pointe aussi un autre problème : la dégradation prématurée des routes par les camions de fort tonnage, en l’absence de contrôle strict du chargement et de dispositifs d’assainissement adaptés lors des travaux d’aménagement.

En conclusion, Garanké Keita lance un appel à la population et aux autorités : “Venez nous voir avant de construire un dos d’âne. Respectons les textes pour protéger les usagers, et donnons aux services techniques les moyens de faire leur travail “. Exhorte t-il.

Facinet Soumah

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