Un violent incendie d’origine électrique a ravagé, dans la soirée du jeudi 24 juillet 2025, une maison située au quartier Briqueterie, dans la commune urbaine de Kankan. Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, les dégâts matériels sont évalués à plus de 100 millions de francs guinéens, rapporte Laguinee.info via son correspondant local.
Selon les premières informations, le feu s’est déclaré dans une maison composée de quatre chambres et d’un salon, appartenant à Bernard Passy Kondiano. Les flammes se sont propagées à une vitesse fulgurante, rendant toute intervention difficile.
« Je suis rentré d’une réunion vers 18 heures. Comme le Wi-Fi était déchargé, je suis allé le récupérer chez mon frère à la boutique pour le recharger. J’ai allumé le panneau solaire et branché les téléphones. Après m’être lavé, le courant est revenu. J’ai donc éteint le panneau pour remettre le courant EDG. À ce moment, le congélateur a fait un bruit étrange, signe d’une forte tension. Peu après, j’ai senti une odeur de brûlé », explique la victime.
En sortant pour vérifier, Bernard découvre l’ampleur du sinistre :
« J’ai vu la fumée dans la maison de mon frère. J’ai immédiatement coupé le disjoncteur et le câble qui reliait les chambres. Mais en ouvrant la porte, le feu avait déjà pris. J’ai pu sauver deux bidons d’essence et le congélateur, mais impossible de pénétrer dans la chambre à cause de la fumée », confie-t-il.
Les pertes sont considérables. La pièce contenait 40 millions GNF en espèces confiés à la victime, ainsi que plusieurs biens personnels et commerciaux.
« Tout est parti : lits, habits, marchandises, argent… Je ne peux pas encore évaluer la perte totale, mais c’est largement au-dessus de 100 millions », déclare M. Kondiano, très affecté.
D’après les premières constatations, l’incendie serait lié à un court-circuit.
« Nous étions privés d’électricité depuis trois jours. On a fait appel à des électriciens pour réparer. Ils ont travaillé de 8h à 17h. Je pense que c’est le court-circuit qui a déclenché le feu », avance la victime.
Aujourd’hui sans abri, il lance un appel pressant à la solidarité :
« Nous avons tout perdu. Même un endroit pour dormir, nous n’en avons plus. Que ceux qui peuvent nous venir en aide le fassent. »
Facinet Soumah
