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Conakry
lundi 19 mai 2025

Incendie à Conakry : une maison calcinée à Wareya, plus de 50 millions FG perdus

Un incendie dévastateur s’est déclaré dans l’après-midi du lundi 19 mai 2025, au secteur Fodé Bassy, dans le quartier Wareya, commune de Lambanyi à Conakry. Le sinistre a entièrement détruit une maison d’habitation, causant d’importants dégâts matériels. Bien qu’aucune perte en vie humaine ne soit à déplorer, les pertes financières sont lourdes, avec plus de 50 millions de francs guinéens réduits en cendres.

Alerté par les habitants, le président du Conseil de quartier de Wareya, M. Sékou Soumah, s’est rendu immédiatement sur les lieux pour constater l’étendue des dégâts.

« J’ai été informé par les citoyens. J’ai aussitôt prévenu le chef de secteur et me suis déplacé sur place. Le feu avait déjà gagné toute la maison. Malheureusement, l’alerte est arrivée trop tard pour une intervention rapide. Les voisins ont tenté de maîtriser l’incendie avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, mais les dégâts sont énormes. La famille a tout perdu, y compris une somme de plus de 50 millions de francs guinéens. Par chance, personne ne se trouvait dans la maison au moment des faits », a-t-il déclaré.

Le propriétaire, M. Camara, visiblement sous le choc, a confié avoir été informé alors qu’il se trouvait à son lieu de travail :

« C’est un voisin qui m’a appelé. En arrivant, j’ai trouvé ma maison complètement détruite. J’ai perdu tous mes biens, notamment une importante somme d’argent que je gardais à la maison, estimée à plus de 50 millions de francs guinéens », a-t-il déploré.

Privée de logement et de ressources, la famille sinistrée se retrouve aujourd’hui dans une situation de grande précarité. M. Camara lance un appel à l’aide :

« Je demande aux autorités et aux personnes de bonne volonté de me venir en aide pour surmonter cette épreuve », a-t-il imploré.

Ce drame relance le débat sur la prévention des incendies et l’efficacité des services d’urgence à Conakry, notamment dans les quartiers densément peuplés où les infrastructures sont souvent peu adaptées aux interventions rapides.

Facinet Soumah

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