Sous l’impulsion du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, l’accès à l’eau potable et à l’électricité reste une priorité nationale. Dans ce cadre, le ministre de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures s’est récemment entretenu à Paris avec la Direction générale du groupe Eiffage.
Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de la première phase du projet de réhabilitation des stations d’eau potable dans 15 préfectures, financée par l’Agence Française de Développement (AFD). Certaines de ces stations, laissées à l’abandon depuis plus de 30 ans, ont enfin bénéficié d’importants travaux de réhabilitation.
Il est désormais question de lancer une seconde phase du programme. Celle-ci vise à étendre les interventions aux localités non couvertes lors de la première phase. À cette occasion, trois projets structurants ont été passés en revue :
- La structuration de la phase II, incluant les villes exclues du premier projet ;
- La construction de deux infrastructures hydrauliques modernes à Faranah et Kindia ;
- La mise en place d’une centrale photovoltaïque de 50 mégawatts à Linsan, un point névralgique du réseau énergétique national.
Cette centrale contribuera à une meilleure redistribution de l’énergie vers plusieurs régions du pays.
Ces initiatives traduisent concrètement la vision du Chef de l’État. Pour lui, l’eau et l’électricité ne sont plus de simples services, mais des outils essentiels de justice sociale, d’inclusion territoriale et de transformation économique.
La Direction Générale de la Société des Eaux de Guinée (SEG) a, pour sa part, réaffirmé son engagement. Elle promet de mobiliser tous les moyens techniques, organisationnels et humains pour garantir la performance et la durabilité des infrastructures une fois mises en service.
De son côté, le Groupe Eiffage a exprimé sa volonté de s’implanter durablement en Guinée. Il entend accompagner le pays dans la réalisation de projets à fort impact social, au service de la population.
Facinet Soumah
