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dimanche 4 mai 2025

GUINÉE : CELLOU DALEIN DIALLO, DENONCE LA CHUTE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année. Le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, a exprimé sa profonde inquiétude face à la situation alarmante de la presse en République de Guinée. Ses déclarations interviennent alors que le pays a chuté de 25 places dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF).

 » En Guinée, les journalistes n’ont pas le cœur à la fête, confrontés depuis un moment aux pires années de leur vie professionnelle « . A souligné Diallo, parlant de l’impact dévastateur des récentes actions du gouvernement sur le secteur médiatique.

Le leader de l’UFDG, a dénoncé avec véhémence le  » musellement de la presse, le harcèlement et les enlèvements de journalistes, les coupures d’internet, le démantèlement des équipements des radios et télévisions, le retrait des bouquets de diffusion « , qu’il attribue à une stratégie délibérée de la junte pour étouffer toute voix dissidente.

Il n’a caché son indignation face à l’instrumentalisation des tribunaux et de la Haute Autorité de la Communication (HAC), qui, pour lui, sont devenus des outils de répression contre les journalistes et les médias indépendants. La fermeture de médias influents tels que Espace TV, Djoma FM et FIM FM, entraînant la perte d’un millier d’emplois, a été pointée du doigt comme un exemple flagrant de cette répression.

 » Ces pratiques liberticides ne relèvent pas du hasard, mais s’inscrivent dans un vaste programme ouvertement assumé par la junte de faire taire toutes les voix dissonantes dans la perspective de confisquer le pouvoir « . A-t-il relaté.

Il a lancé un message vibrant aux journalistes, aux défenseurs de la liberté de la presse et à tous les citoyens attachés à la liberté d’expression pour qu’ils sortent de leur silence et exigent la réouverture des médias fermés des mois. Cellou Dalein Diallo, a également insisté sur la nécessité de respecter l’indépendance de la presse, soulignant que ce combat est essentiel pour la vitalité de la démocratie et le bon fonctionnement de l’État de droit.

 » Nous ne devons pas plier devant la dictature ni nous résigner à la confiscation de nos droits et libertés « . A-t-il terminé sa communication, exprimant à s’associer pleinement à lutter contre cette situation .

Facinet Soumah

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