Le Ghana et les Émirats arabes unis (EAU) viennent de franchir un cap stratégique avec la signature d’un accord technologique d’une valeur de 1 milliard de dollars US, visant à faire de l’Afrique un pôle numérique majeur d’ici 2030. L’annonce officielle a été faite ce 6 juin 2025, à Dubaï, lors du sommet « Africa Digital Horizon ».
🤝 Un partenariat stratégique pour l’Afrique
L’accord a été paraphé entre le ministère ghanéen de la Communication et de la Numérisation et le conglomérat émirati FutureTech Holdings, en présence de hauts responsables politiques et d’investisseurs privés. Il porte sur le développement d’infrastructures numériques, la formation de jeunes talents africains dans les domaines de l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les technologies financières et les villes intelligentes.
Selon les autorités ghanéennes, ce partenariat symbolise une vision partagée pour l’autonomisation numérique de l’Afrique, dans un contexte où la quatrième révolution industrielle redéfinit les contours du développement économique.
💡 Objectifs principaux de l’accord
- 🚀 Déploiement de centres d’innovation numériques au Ghana, avec des antennes prévues à Abidjan, Kigali et Nairobi
- 👩🏽💻 Formation de 200 000 jeunes Africains aux métiers tech d’ici 2030
- 🔐 Renforcement des capacités en cybersécurité et protection des données
- 🛰️ Lancement d’un satellite panafricain pour connecter les zones rurales
- 🏢 Création d’un campus technologique à Accra regroupant startups, incubateurs et services cloud
🌍 Une ambition continentale
Pour la vice-présidente ghanéenne Mahamudu Bawumia, ce projet dépasse les frontières nationales : « Nous ne construisons pas seulement pour le Ghana, mais pour toute l’Afrique. Ce partenariat ouvre une nouvelle ère pour l’inclusion numérique et la souveraineté technologique du continent. »
Les Émirats arabes unis, de leur côté, affirment leur volonté d’investir dans l’avenir de l’Afrique, misant sur la jeunesse, l’innovation et les marchés en pleine croissance. Le PDG de FutureTech Holdings, Jamal Al-Rashid, a souligné que « l’Afrique est le nouveau moteur numérique du monde ».
📊 Impact économique attendu
Ce partenariat devrait générer plus de 50 000 emplois directs dans les secteurs du numérique et de la technologie d’ici cinq ans, et stimuler un écosystème entrepreneurial panafricain. Des fonds seront aussi alloués à des startups africaines en phase de démarrage, via un fonds d’investissement de 300 millions $ inclus dans l’accord.
Xolomo Tokpa