Rosso (frontière sénégalo-mauritanienne), ce 24 avril 2025 , Une situation humanitaire lamentable se déroule à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, où plus de 300 ressortissants Guinéens sont bloqués depuis des mois dans des conditions de vie précaires. Dans la matinée de jeudi 24 Avril, Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), s’est rendu sur les lieux pour témoigner de sa solidarité à ses compatriotes guinéens.
» Ce matin du 24 avril, je me suis rendu à Rosso, à la frontière sénégalo-mauritanienne, pour exprimer ma solidarité avec nos compatriotes guinéens expulsés de Mauritanie et qui cherchent désespérément à rejoindre leur pays depuis trois mois « . A t-il mentionné sur sa page Facebook.
Pour le leader de l’UFDG, ces Guinéens, expulsés ou refoulés de Mauritanie, vivent dans un dénuement total, sans assistance officielle, dans une zone marécageuse bordant le fleuve Sénégal. Des femmes enceintes, des enfants, des personnes âgées en détresse.
Cet homme politique, explique une scène alarmante que traverse ses compatriotes guinéens.
» Parmi eux, des femmes, dont certaines sont nourrices ou enceintes, des enfants amaigris et des personnes âgées, qui continuent d’implorer Allah de les aider à regagner leur Guinée natale « . A t-il décrit.
Installés de façon informelle sur les deux rives du fleuve, ces exilés involontaires vivent exposés aux intempéries et aux moustiques, sans accès à des soins de santé, ni à une alimentation décente. Cette crise silencieuse, passée sous les radars officiels jusqu’ici, soulève de nombreuses questions sur la prise en charge des citoyens guinéens à l’étranger et la responsabilité des autorités dans leur rapatriement vers le pays.
À noter que, à date, le flux migratoire vers la Mauritanie reste une réalité pour de nombreux jeunes Guinéens en quête d’opulence, cette situation humanitaire précaire de ces compatriotes guinéens soulève également la question de la diplomatie consulaire et de la protection des citoyens guinéens à l’étranger. Les autorités guinéennes sont interpellées à revoir la situation de ces guinéens afin de trouver des solutions soulageant pour ces personnes en détresse.
Facinet Soumah
