Un scandale de fraude a éclaté ce lundi 23 juin 2025, au centre d’examen Barry Diawadou, dans la commune urbaine de Dixinn, à Conakry. Deux candidats se sont présentés avec des cartes d’examen portant exactement les mêmes informations, alors qu’ils sont issus d’écoles différentes.
L’alerte a été donnée par les surveillants. Intrigués par cette anomalie, les responsables ont procédé à des vérifications approfondies. Résultat : l’un des deux candidats était un usurpateur. Il a été immédiatement remis aux autorités compétentes.
Le centre accueille cette année 1 682 candidats, dont 156 jeunes filles, dans plusieurs séries, notamment les Sciences mathématiques. L’affaire soulève des soupçons de complicités dans le circuit scolaire.
Mamadi Konaté, directeur communal de l’Éducation de Dixinn, est formel :
« Il est clair qu’il y a eu des complicités. Deux cartes d’examen identiques, avec la même filiation, ce n’est pas un hasard. »
L’analyse des pièces a confirmé la falsification. L’une des cartes était visiblement contrefaite.
« Les couleurs, les impressions, tout était faux. Il suffisait d’un simple regard pour s’en rendre compte. » a déclaré le DCE, saluant la vigilance des surveillants.
Face à cette fraude, les autorités rappellent que les mesures de sécurité restent strictes. Aucun téléphone portable n’est autorisé dans les centres, sans exception.
« Même le maire a dû déposer son téléphone à l’entrée. » a rappelé Mamadi Konaté.
Ce nouvel incident met en lumière les failles dans la validation des dossiers. Pour le DCE, des sanctions sévères s’imposent. Une enquête est en cours pour identifier tous les complices.
« Il est hors de question que des fraudeurs accèdent à l’examen. C’est une trahison envers ceux qui travaillent honnêtement. » a-t-il martelé.
L’affaire du centre Barry Diawadou rappelle l’importance de la rigueur et de la vigilance pour garantir l’intégrité du baccalauréat en Guinée. Une exigence pour une éducation crédible et équitable.
Facinet Soumah
