Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, parrain de la préfecture de Forécariah dans le cadre du PN-RAVEC, accompagné d’une forte délégation composée de cadres de son département, d’autorités préfectorales et des artistes, s’est simultanément rendu dans les sous-préfectures de Benty et de Kakoutoulaye situées dans la préfecture de Forécariah.
Le ministre Moussa Moïse Sylla, a sensibilisé les populations locales sur les enjeux et avantages liés au Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC) en cours. Sa visite dans la zone, a débuté par une rencontre de courtoisie avec la notabilité de Benty, à qui il a adressé les salutations d’usage.
Au cours de sa communication, le ministre a souligné aux habitants que le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, est un homme de vision profondément attaché au développement de son pays.
» Je sais que Forécariah, Benty et toutes les sous-préfectures de Forécariah sont à 1000 % dans l’esprit du Général Mamadi Doumbouya. Et je sais que vous êtes dans son esprit, en raison de son travail et de ses actions. Ce ne sont pas tant la personne du Général qui vous plaît, mais bien les actes qu’il pose chaque jour, preuve de son engagement pour le développement de la Guinée « .
Pour ce ministre, l’un des actes les plus significatifs du Général Doumbouya est justement le Programme national de recensement à vocation administrative (PN-RAVEC), dans le cadre duquel il a été désigné pour conduire la campagne de sensibilisation à Forécariah et dans ses sous-préfectures, en collaboration avec le préfet.
Dans ce contexte, le ministre a précisé que cette opération de recensement concerne tous les citoyens guinéens âgés d’au moins 10 ans. L’objectif est de constituer un registre national des personnes physiques et un fichier électoral biométrique fiable.
Il a expliqué les conditions à remplir pour se faire recenser, chaque citoyen doit présenter un acte de naissance, un jugement supplétif et sa transcription ou encore un certificat de nationalité.
Le ministre a particulièrement insisté sur la mobilisation des jeunes et des femmes, piliers de la société, pour assurer la réussite effective de cette opération :
» Si nous voulons bâtir un pays fort, avec des statistiques fiables, et avoir la possibilité de mettre en place des politiques de développement efficaces, nous devons tous y participer. » A-t-il martelé, avant d’ajouter :
« Même ceux qui ne partagent pas l’esprit du CNRD, qui ne soutiennent pas le Général Mamadi Doumbouya, venez vous faire recenser. Vous ne le faites pas pour le président, mais pour vous-mêmes. Car demain, si vous êtes recensés aujourd’hui, vous figurerez sur le fichier électoral. Nous aurons ainsi un fichier propre et transparent, évitant les problèmes récurrents liés aux élections. Si vous ne figurez pas dans la base de données, vous ne pourrez pas voter pour votre candidat. Faites-vous recenser. En vous recensant, vous donnez une voix de plus à votre candidat. Et nous, qui sommes dans l’esprit du CNRD, vous, qui êtes dans l’esprit du CNRD, toutes les populations engagées derrière le Général Mamadi Doumbouya, renforçons la mobilisation et faisons-nous recenser « . Dit-il.
Après Benty, le ministre et sa suite se sont rendus sur l’île de Kakoutoulaye , où ils ont été accueillis par une foule en liesse mobilisée pour la circonstance. Là également, le message a été clair : exhorter les habitants à se faire recenser.
» Nous comptons aujourd’hui un peu plus de 34 000 personnes recensées dans la préfecture de Forécariah, et ce, malgré le fait que les kits de recensement y sont arrivés avec cinq jours de retard par rapport aux autres préfectures. Mais vous voyez bien les résultats : c’est plus qu’une simple satisfaction, c’est un véritable progrès.Cela est d’autant plus remarquable.C’est un mérite qui revient à Monsieur le Préfet ainsi qu’à l’ensemble des responsables préfectoraux.Encore une fois, le message est clair :Allez vous faire recenser.Vous le faites pour vous-même, mais aussi pour le développement de notre pays.Car ce n’est pas un simple geste : c’est un acte fondamental qui trace l’avenir de notre nation « . Le ministre Moussa Moïse Sylla a t-il conclu son allocution.
Facinet Soumah
