Dans le cadre de l’amélioration continue du processus de correction des examens nationaux en République de Guinée, le service des examens a initié, pour la session 2025, une réforme majeure portant sur la répartition des copies entre les correcteurs.
L’information a été rendue publique par le Directeur national de l’enseignement secondaire, lors d’un point de presse tenu ce week-end à Conakry.
Objectif : Une correction plus juste et plus rigoureuse
Cette réforme vise à garantir une correction plus équitable, plus sereine et conforme aux standards pédagogiques. Depuis plusieurs années, les correcteurs guinéens dénoncent des charges de travail excessives. Il n’était pas rare qu’un enseignant reçoive jusqu’à 100 copies à corriger par jour — une cadence jugée intenable, surtout lorsqu’il s’agit de préserver un haut niveau de rigueur et d’attention pour chaque copie.
Nouvelle limite fixée à 75 ou 80 copies par jour
Conscient de cette situation, le service des examens du ministère de l’Éducation pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a décidé de revoir les quotas à la baisse dès cette année. Désormais, un correcteur ne devra pas dépasser 75 à 80 copies corrigées par jour, selon les ajustements en cours.
« Au niveau des corrections, il fallait impérativement redéfinir le nombre de copies à traiter par correcteur et par matière. Imaginez : si on prévoit une correction sur 10 jours et qu’on donne 100 copies par jour à chaque correcteur, cela devenait problématique. Nous avons donc revu ce quota pour améliorer les conditions de travail. Je crois que cette année, le service des examens a bien travaillé dans ce sens », a déclaré le Directeur national de l’enseignement secondaire.
Un impact attendu sur la qualité des résultats
Cette mesure devrait non seulement améliorer les conditions de travail des enseignants correcteurs, mais également renforcer la fiabilité et l’équité dans la notation des candidats. Car derrière chaque note attribuée, se cache une responsabilité cruciale : juger avec justesse, objectivité et conscience professionnelle.
Facinet Soumah