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mercredi 11 juin 2025

Examens nationaux 2025 : le MEPU-A assure que tout est prêt

À 48 heures du lancement officiel des examens nationaux en République de Guinée, le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) se veut rassurant. Ansa Diawara, porte-parole du département, a fait le point ce mardi 10 juin 2025 sur les préparatifs, les effectifs attendus, les dispositions logistiques, sécuritaires et les mesures anti-tricherie mises en place.

« À ce jour, nous pouvons nous réjouir : tout est fin prêt pour le démarrage effectif des examens nationaux », a déclaré Ansa Diawara. Il précise que les listes, procès-verbaux, imprimés, matériels de bureau et autres intrants pédagogiques ont été distribués sur toute l’étendue du territoire.

Selon le porte-parole du MEPU-A, près de 566 000 candidats sont inscrits pour les trois examens : le Certificat d’Études Élémentaires (CEE), le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) et le Baccalauréat.

Concernant les centres d’examen, M. Diawara a insisté sur une nouveauté importante cette année: « Nous avons rapproché les centres des candidats. Les élèves du CEE composent désormais dans leur délégation scolaire. Quant aux candidats du BEPC et du baccalauréat, ils ne sortent pas de leur commune ou de leur préfecture. Cela réduit considérablement les distances à parcourir. »

Le ministère assure avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité et la régularité des épreuves : « Le convoiement des sujets est pris en charge par la gendarmerie, et la sécurité des centres d’examen par la police et la gendarmerie. Chaque matin, les malles contenant les épreuves sont ouvertes en présence de trois autorités locales : le maire, le préfet et le commandant. »

Chaque centre d’examen disposera d’un encadrement complet : surveillants, membres du jury, superviseurs, délégués, et agents de sécurité.

Concernant les mesures de lutte contre la fraude, Ansa Diawara rappelle l’importance du respect strict des règlements : « Le code de bonne conduite et le règlement général ont été diffusés à tous les acteurs. Tout manquement entraînera l’exclusion immédiate du processus, voire des poursuites judiciaires. »

Les surveillants et encadreurs sont issus des établissements scolaires habituels, explique le porte-parole. Toutefois, une session d’information est organisée avant le démarrage : « Il n’y a pas de formation spéciale, mais chaque acteur – du surveillant au délégué – reçoit les mêmes consignes et le même contenu informatif pour garantir une compréhension uniforme. »

En conclusion, Ansa Diawara a lancé un appel à la mobilisation collective : « Aux parents, nous demandons de veiller à ce que leurs enfants n’aient sur eux que le matériel autorisé : une boîte mathématique contenant uniquement un bic, un crayon, des instruments géométriques et la carte spéciale examen. Tout autre objet, comme un téléphone, un document ou un appareil électronique, est strictement interdit et éliminatoire. »

« Aux élèves, ces examens sont les vôtres. En les réussissant dignement, vous valorisez vos diplômes ici et à l’international. »

« Aux enseignants, il s’agit de garantir l’égalité des chances. Que les meilleurs réussissent, sur la base de leurs mérites. Comme l’a dit le ministre Jean-Paul Cedy, chaque cadre est responsable là où il est. »

Facinet Soumah

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