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Conakry
mardi 17 juin 2025

Examens de sortie 2025 en Guinée : L’enseignement technique à l’épreuve

Un tournant décisif pour les étudiants de l’enseignement technique en Guinée. Ce mardi 17 juin 2025, les épreuves théoriques des examens de sortie ont officiellement démarré sur l’ensemble du territoire national. La cérémonie de lancement s’est déroulée au centre d’examen de l’École Nationale des Postes et Télécommunications (ENPT) à Conakry, en présence de la ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Aminata Kaba.

Pour cette session 2025, ce sont 22 536 candidats, issus d’établissements publics et privés, qui affrontent les épreuves dans 104 filières, allant du CAP au BTS, en passant par le BEP, le BT et le KAPA.

Selon Sékou 2 Camara, chef du service des examens, concours scolaires et passerelles au ministère, l’organisation de cette session repose sur un système largement décentralisé :

« Cela permet une gestion plus efficace des examens à travers le pays. La sécurité et les dispositifs sanitaires ont également été renforcés pour assurer un bon déroulement. »

Il a également été précisé que 70 % de l’enseignement technique repose sur les travaux pratiques, lesquels démarreront le mercredi 25 juin, immédiatement après la phase théorique.

Sur le terrain, les candidats affichent une confiance palpable. Rokiatou Camara, étudiante en systèmes électroniques à l’École d’Ingénierie de Guinée (EDIG), déclare :

« On s’est beaucoup investi dans les révisions. Je pense être prête et j’espère que tout se passera bien pour nous. »

Un sentiment partagé par Sadou Traoré, élève en maintenance réseau informatique à l’ENPT :

« Lors de mon premier examen, j’étais premier de la République en télécommunications. Mon objectif est de conserver ce niveau. »

Dans son allocution, la ministre Aminata Kaba a salué les efforts fournis par les enseignants, les encadreurs et les apprenants tout au long de l’année scolaire 2025. Elle a insisté sur l’importance stratégique de l’enseignement technique dans le développement socio-économique du pays :

« Les examens ne sont qu’une étape dans l’évaluation des acquis. Ils ne se préparent pas seulement en dernière année, mais dès le début du cycle. Je souhaite plein succès à tous les candidats. »

La ministre a conclu en rappelant que cette dynamique s’inscrit dans la volonté du Président de la République de requalifier et de moderniser l’enseignement technique en Guinée.

Facinet Soumah

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