Dans un climat de vive émotion au sein de la communauté orthodoxe, l’Égypte a tenu à apaiser les inquiétudes concernant le statut du monastère Sainte-Catherine, l’un des sites religieux les plus anciens et les plus sacrés du christianisme.
Cette réaction intervient après une décision judiciaire controversée, qui a statué que le monastère ne détient pas la propriété officielle des terres qu’il occupe, bien qu’il conserve le droit d’en faire usage.
📍 Un site millénaire au cœur du Sinaï
Fondé au VIe siècle au pied du mont Sinaï, le monastère Sainte-Catherine est reconnu comme le plus ancien monastère chrétien encore habité au monde. Il abrite une collection inestimable de manuscrits anciens, ainsi que le site vénéré du « buisson ardent » mentionné dans la Bible.
🕊️ Garantie de la souveraineté spirituelle
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelaaty, a tenu à rassurer son homologue grec lors d’une réunion diplomatique au Caire. Il a affirmé que la récente décision judiciaire ne remet nullement en cause la souveraineté spirituelle ni l’intégrité du monastère. « Le jugement ne vise qu’un aspect administratif. Il garantit le respect du caractère sacré et historique de Sainte-Catherine », a déclaré Abdelaaty dans une adresse télévisée.
Les deux ministres ont réaffirmé leur engagement commun à protéger ce patrimoine religieux et culturel unique.
🤝 Un engagement égypto-grec pour la préservation
Athènes et Le Caire ont exprimé une volonté ferme de coopérer pour assurer la préservation du site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce soutien bilatéral vise à maintenir le monastère à l’abri des tensions juridiques et politiques qui pourraient menacer son héritage.
Xolomo Tokpa
