Malgré des avancées significatives enregistrées dans certains domaines et appréciées par des citoyens, l’inter-centrale syndicale de l’éducation en Guinée ne baisse pas la garde. Cette structure syndicale vient d’adresser au Gouvernement une nouvelle série de revendications qu’il souhaite voir satisfaites avant la fin de l’année 2025.
Parmi les principales doléances figurent :
- Le déblocage immédiat des salaires des enseignants suspendus ;
- La construction de logements sociaux pour améliorer les conditions de vie du corps enseignant ;
- Une gouvernance participative dans le secteur éducatif ;
- La révision du statut particulier des enseignants ;
- Le recrutement des enseignants contractuels, notamment ceux de Conakry et les non retenus des précédents concours.
Face à cette nouvelle pression, le Premier ministre Amadou Oury Bah s’est voulu rassurant. Lors d’une récente rencontre avec les syndicats, il a affirmé la volonté de son Gouvernement de travailler de manière concertée avec les représentants du secteur.
« Nous allons y travailler ensemble, de la manière la plus responsable et la plus constructive. Ce n’est pas une promesse en l’air. Nous avons le devoir de le faire, parce que vous êtes le corps qui façonne le présent et l’avenir de ce pays« . a déclaré le premier ministre, chef du Gouvernement.
Reste à savoir si ces engagements se traduiront concrètement dans les mois à venir. Le secteur de l’éducation, guinéen qui est souvent en proie à des mouvements de grève, attend désormais des actes concrets de la part de l’État.
Facinet Soumah
Les enseignes guinéens ont prouvé par des manifestations grandioses pour exprimer leur satisfaction. On ne veut pas entendre grèves ou revendications en Guinée de leur part dans les mois et les semaines qui suivent.