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dimanche 14 décembre 2025

Éducation / 3ème journée de négociations : le mardi 25 novembre s’annonce décisif pour les enseignants.

La tension monte dans le secteur éducatif. Mercredi 19 novembre 2025, marque la troisième journée des négociations entre le gouvernement et les syndicats s’est tenue dans une atmosphère tendue mais résolue, avec un objectif central : obtenir enfin un statut particulier digne des travailleurs de l’éducation.

 Le cœur du débat : le statut particulier

Tout le débat a été focalisé sur le statut particulier, considéré comme le symbole de la dignité professionnelle des enseignants. Ce document, réclamé depuis des années, est l’aboutissement d’un combat porté par la base syndicale.

Incident en séance : une proposition instrumentalisée

En plein échange, le SNAESURS a proposé un nouveau point :

la suppression du samedi comme jour ouvrable, afin de le consacrer à la famille. Une proposition jugée légitime par certaines parties… mais rapidement exploitée par les représentants du gouvernement, qui ont tenté de s’en servir pour reporter les discussions une stratégie perçue comme une manœuvre dilatoire destinée à gagner du temps.

 Réaction immédiate de l’Intersyndicale

Pour éviter l’enlisement des débats, l’Intersyndicale a demandé au SNAESURS de retirer ce point, jugé stratégique mais pas prioritaire. Objectif : revenir à l’essentiel le statut particulier, et rien d’autre.

Ce retrait a permis de neutraliser la tentative de blocage.

Nouvelle tentative de report

Les représentants du gouvernement qui ne sont même pas signataires du projet de statut  ont proposé un report au jeudi 27 novembre. L’Intersyndicale s’y est opposée catégoriquement. La base a fixé les délais, et les syndicats refusent toute lenteur qualifiée de « calculée ».

Décision finale : tout se jouera mardi

Après un bras de fer ferme, la date de la prochaine séance a été fixée au : mardi 25 novembre. Et la position de l’Intersyndicale est désormais claire : le document doit être examiné en profondeur et finalisé. Si ce n’est pas fait, un avis de grève sera déposé le même jour. Dès le lendemain, les actions syndicales seront déclenchées sans recul, sans hésitation.

Le secteur éducatif retient son souffle. Mardi pourrait être un tournant décisif pour l’avenir des enseignants  et peut-être celui de l’école guinéenne.

Facinet Soumah

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