Les fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit du 2 au 3 juillet 2025 sur Conakry et ses localités environnantes ont causé d’importants dégâts matériels, notamment à Dubréka, où plusieurs habitations ont été submergées. Des familles entières se retrouvent aujourd’hui dans une situation de grande précarité.
Parmi les sinistrés figure Angeline Tolno, une étudiante originaire de la Guinée forestière, résidant dans le quartier École Bora à Dubréka. Elle y vivait seule pour poursuivre ses études universitaires. Mais la nuit du drame a bouleversé sa vie.
Dans un témoignage émouvant livré ce jeudi 3 juillet 2025, la jeune femme raconte :
« Je suis étudiante, je viens de la Forêt. J’ai loué une maison ici à École Bora pour mes études. La pluie qui est tombée cette nuit-là a tout emporté. Chez moi, il ne reste plus rien : les habits, le lit, les chaises… tout a été englouti par les eaux. Je me suis réfugiée chez une amie. Même les vêtements à porter, je n’en ai plus.«
Le désespoir d’Angeline illustre la détresse vécue par de nombreux citoyens durant cette saison des pluies, marquée par des inondations récurrentes dans la région de Conakry.
Ces évènements relancent le débat sur l’urbanisation non maîtrisée, le manque de drainage efficace et la vulnérabilité persistante des zones habitées face aux aléas climatiques. Une situation qui interpelle les autorités locales et nationales à agir de manière plus proactive pour protéger les populations exposées.
Facinet Soumah

