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dimanche 14 décembre 2025

Crise des droits de l’homme en Guinée : l’ONU exige la levée des interdictions et la fin des disparitions.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a lancé un appel retentissant aux autorités de transition en Guinée, dénonçant une détérioration alarmante de la situation. Face à la multiplication des atteintes aux libertés fondamentales et aux enlèvements de leaders d’opinion, le chef des droits de l’homme de l’ONU exige la fin immédiate de la répression.

Dans un communiqué cinglant publié ce jeudi, M. Türk a formellement interpellé le régime de Conakry, réclamant la libération sans condition de toutes les personnes arbitrairement détenues et l’ouverture d’enquêtes indépendantes sur les cas de disparitions forcées.

Menaces sur le processus électoral
Alors que la Guinée se dirige vers des échéances électorales majeures (présidentielles et législatives), le Haut-Commissaire a martelé l’urgence de garantir un espace civique libre. Il a notamment exigé la levée des « interdictions, tout simplement inacceptables » visant les partis politiques et les médias.

« Il est essentiel, à l’avenir, que les autorités de transition veillent à ce que les processus visant à rétablir l’ordre constitutionnel soient conduits conformément aux normes et standards internationaux en matière de droits humains, notamment en ce qui concerne la participation du public, l’inclusivité et la transparence », a rappelé Türk.

Le Haut-Commissariat s’est particulièrement inquiété des arrestations arbitraires en nette augmentation, soulignant avoir documenté la situation d’au moins 10 personnes dont le sort demeure inconnu. Parmi elles figurent des personnalités clés de la société civile, comme le coordinateur du FNDC, Oumar Sylla, dit Foniké Mengué, et le journaliste Habib Marouane Camara.

Non à l’impunité pour les crimes de masse

Poussant son intervention au-delà de la crise actuelle, Volker Türk a également mis en cause la question de l’impunité. Il a exhorté la junte au pouvoir à annuler la grâce présidentielle accordée à l’ancien chef de la junte, Moussa Dadis Camara, condamné pour sa responsabilité de commandement dans le massacre du 28 septembre 2009.

Le Haut-Commissaire a été clair : le droit international interdit formellement l’octroi de grâces pour des crimes d’une telle gravité. Cette dernière demande place une pression supplémentaire sur les autorités de Conakry quant à leur engagement réel en faveur de l’État de droit.

Facinet Soumah

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2 Commentaires

  1. Laissez nous prendre notre bain pour aller à la mosquée hein 🥹🥹🥹 c’est maintenant que vous confirmez ces histoires là en Guinée 🥹 vous trouverez le GMD là-bas,il saurait vous répondre 🤭😂😂😂

  2. Ceux-là leur problème est connu par tous. Si vous ne les laissez pas s’approprier de vos richesses, ils trouvent toujours des mauvais noms pour vous coller. Mais quand ils vous pillent les richesses , Ils ne se plaignent jamais de vos manières de faire. En côte d’ivoire actuellement le droit de l’homme est respecté ? Mais ils ne voient pas ce côté .

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