Aucune des affaires inscrites ce lundi à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) n’a été examinée. L’ensemble des dossiers programmés ont été renvoyés au 1er décembre 2025, prolongeant les procédures en cours dans plusieurs secteurs clés, dont l’environnement, les mines, la santé publique et les services financiers.
Parmi les dossiers reportés figure celui opposant l’État guinéen à David Makongo, ressortissant américain. La Cour avait décerné contre lui un mandat d’arrêt international lors de la précédente audience. Lui et plusieurs coaccusés, dont des ressortissants chinois, sont poursuivis pour des faits présumés d’occupation illégale, de destruction de l’environnement et d’évasion. La poursuite des débats, ainsi que les plaidoiries et réquisitions, n’a pas eu lieu.
Plusieurs autres affaires prévues ont également été renvoyées :
Santé publique : Yamoussa Keïta, Lamine Sangaré et l’Agence Internationale de Promotion Pharmaceutique sont poursuivis pour des faits présumés d’atteinte à la santé publique, de détention illégale, de transfert, d’importation et de vente de produits pharmaceutiques, ainsi que pour complicité.
Secteur minier : La société Touré Mining et Asmiou Touré (non détenu) sont mis en cause par Atlantic Precious Metals dans un dossier d’abus de confiance et d’escroquerie.
Secteurs bancaire et minier : Abdourahamane Condé, Samir Idrissi Gouaggage (tous deux non détenus), la Société des Bauxites de Guinée et Skye Bank Guinée SA font l’objet de poursuites pour organisation présumée d’insolvabilité frauduleuse, banqueroute et défaut de déclaration de cessation de paiement.
Secteur pétrolier : La société GAIP-OIL est poursuivie pour faux et usage de faux en écritures publiques et privées, ainsi que pour escroquerie.
Manipulation de numéraire : Abdoulaye Touré (non détenu) est poursuivi pour des faits qualifiés d’abus de confiance.
Toutes ces affaires restent en attente de jugement. La prochaine audience est prévue pour le 1er décembre 2025, date à laquelle la CRIEF doit reprendre l’examen de ces dossiers.
Facinet Soumah

