Dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 juin 2025, une tempête violente a frappé le quartier Moriakhory, à Kouria (Coyah). Accompagnée de fortes pluies et de vents puissants, elle a déraciné un énorme baobab en bordure de route.
L’arbre s’est effondré sur trois concessions voisines, causant d’importants dégâts matériels. Un enclos contenant plusieurs chèvres a été entièrement détruit, tous les animaux sont morts sur le coup. Le drame a coûté la vie à une fillette d’environ 10 ans, nommée Mariam Ciré Camara.
Elle dormait paisiblement lorsqu’une partie de sa maison s’est écroulée sous le poids de l’arbre.
Le choc a été violent, la fillette n’a pas survécu malgré les tentatives de sauvetage. Son corps repose désormais dans la mosquée du quartier, en attendant son inhumation.
Naby Yattara, l’un des sinistrés, a raconté la scène avec émotion. « Cela s’est produit vers 3 heures du matin. Tout le monde dormait profondément. J’ai entendu un bruit terrifiant, puis un fracas immense. Le baobab est tombé sur nos maisons. Trois concessions ont été détruites. L’enclos des chèvres aussi. Et le pire est arrivé : Mariam, notre petite voisine, n’a pas survécu. »
Le choc est encore vif dans le quartier endeuillé, où les habitants sont sous le choc. Aucune autorité administrative ou communale ne s’est encore rendue sur place. Seul le chef de quartier s’est mobilisé avec ses équipes pour constater les dégâts. Les habitants interpellent les autorités locales pour une réaction rapide. Ils demandent assistance pour les familles touchées et sécurisation des lieux sinistrés.
Ce drame relance la question de la gestion des vieux arbres en milieu urbain. Avec les intempéries de plus en plus fréquentes, ces arbres peuvent devenir des menaces réelles. Les habitants de Moriakhory appellent à des campagnes de prévention avant d’autres tragédies. Ils souhaitent que des équipes techniques inspectent les arbres à risque. Car une autre tempête pourrait causer de nouveaux drames.
« Nous remettons tout entre les mains du Très-Haut », conclut Naby Yattara, en larmes.
Facinet Soumah

