Au total, 521 ressortissants guinéens, dont 300 enfants, ont trouvé refuge dans le village frontalier ivoirien de Lossogo, situé dans la sous-préfecture de Samango, département de Gbéléban (Nord-Ouest, région du Kabadougou).
Ces déplacés, originaires de Bolosso, à une quinzaine de kilomètres du lieu d’accueil, ont fui leur localité le 12 juillet 2025, après des affrontements meurtriers entre deux communautés.
Alertées par la situation, les autorités préfectorales et plusieurs cadres de la région – parmi lesquels le ministre Adama Koné, le conseiller spécial du président de la République Traoré Vassidi, ainsi que les députés Lacina Diaby et Doumbia Alassane – ont mobilisé des ressources pour venir en aide aux populations sinistrées. Six tonnes de riz, de l’huile et la somme de 200 000 francs CFA ont été remis pour répondre à l’urgence humanitaire.
« Je voudrais remercier tous ces cadres et toutes ces personnes qui, de façon spontanée, nous ont appuyés pour que cette mission humanitaire se déroule dans les meilleures conditions. Nous sommes très satisfaits de l’élan de solidarité manifesté par les populations locales », a déclaré Zézé Téliali Bertin, préfet de Gbéléban, lors de la remise officielle le 16 juillet 2025.
Le représentant de l’État a toutefois exprimé ses inquiétudes concernant les risques sanitaires liés à ce déplacement massif.
De son côté, N’godji Kéita, chef du village de Bolosso, également réfugié en Côte d’Ivoire, a exprimé la gratitude de ses administrés envers leurs hôtes et les autorités ivoiriennes.
Pour l’heure, les 521 déplacés guinéens sont hébergés dans dix familles d’accueil, mais le flux se poursuit face à l’insécurité persistante dans la zone touchée par le conflit communautaire, selon le chef de Bolosso.
(Source : AIP)
