Un violent accrochage a éclaté ce lundi 14 juillet 2025 dans le nord du Mali. Un convoi des Forces armées maliennes (FAMa), escorté par des éléments de l’Africa Corps (ex-Wagner), a été pris pour cible par des combattants rebelles dans la zone d’Alkit, située entre Kidal et Anéfis.
Une attaque revendiquée par le Front de libération de l’Azawad (FLA)
Selon plusieurs sources sécuritaires, l’embuscade a été revendiquée par le FLA, un mouvement armé touareg récemment restructuré, qui multiplie les offensives dans la région. L’assaut a visé un convoi logistique transportant du matériel militaire et des vivres à destination de la base d’Anéfis. L’opération aurait été minutieusement planifiée, avec un dispositif lourd et des mines improvisées pour bloquer la route.
Une riposte vigoureuse des FAMa
Face à cette attaque, l’armée malienne affirme avoir opposé une riposte vigoureuse. Des unités au sol, soutenues par des moyens aériens, notamment des hélicoptères, ont engagé des combats pour dégager le convoi. Selon le centre de communication des FAMa (DIRPA), les affrontements ont duré plusieurs heures, repoussant les assaillants.
Cependant, aucun bilan officiel n’a été communiqué pour l’instant concernant les pertes dans les deux camps. Des sources locales évoquent des victimes parmi les soldats maliens et des paramilitaires, sans confirmation officielle.
Un climat d’insécurité persistant
Cette attaque intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des violences dans le nord du Mali, où opèrent simultanément des groupes rebelles et des jihadistes affiliés à JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans). Le Front de libération de l’Azawad revendique également d’autres opérations, dont une embuscade meurtrière en juin dernier à Anoumalane.
L’incident d’Alkit illustre la vulnérabilité persistante des axes routiers stratégiques malgré les renforts militaires et les frappes aériennes. Il souligne aussi la complexité de la guerre asymétrique dans cette région où se mêlent enjeux territoriaux, politiques et sécuritaires.
Conclusion
L’armée malienne a promis de communiquer ultérieurement sur le bilan de cette attaque et les mesures prises pour sécuriser les convois. Mais cet événement confirme que la stabilité dans le nord du Mali reste un défi majeur pour les autorités de Bamako.
Xolomo Tokpa

