La justice guinéenne est critiquée pour avoir refusé une liberté provisoire au journaliste Amadou Diouldé Diallo, en prison depuis plus d’un mois. L’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) a exprimé son inquiétude face à cette décision du tribunal de première instance de Dixinn.
Lors de son procès le 13 avril dernier, une amende correspondant à un délit de presse a été requise contre Amadou Djouldé Diallo, par le tribunal. Mais en attendant la décision finale qui a été mise en délibéré au 28 avril prochain, l’association dont le journaliste est membre a exigé sa libération ce jeudi 15 avril 2021, à travers une déclaration.
« Amadou Djouldé Diallo est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » après avoir dénoncé des violences ethniques au cours de l’émission d’une radio privée guinéenne au mois de février dernier. En Guinée, la loi a aboli les peines privatives de liberté pour les délits de presse. L’AIPS réclame la stricte application de cette loi », ont indiqué les membres de cette association sportive.
Sirani Diabaté

