Un nouveau drame secoue le Burkina Faso. Plus d’une centaine de civils ont été massacrés ce mercredi 28 mai 2025 dans plusieurs villages des communes de Dori et Gorgadji, situées dans la région du Sahel, au nord du pays.
Selon des témoignages concordants recueillis par RFI, les auteurs présumés de ces tueries seraient des éléments des Forces armées burkinabè, accompagnés de membres des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Parmi les victimes figurent des femmes, des personnes âgées et des nourrissons, ce qui accentue l’indignation suscitée par ce carnage.
Des photos et vidéos authentifiées, circulant sur les réseaux sociaux et confirmées par plusieurs sources locales, viennent appuyer la gravité de ces accusations. Les images, insoutenables pour certaines, montrent l’ampleur des violences subies par la population.
À l’heure actuelle, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités burkinabè, ni pour confirmer ni pour démentir les faits. Ce silence nourrit l’inquiétude et ravive les tensions dans un contexte sécuritaire déjà fragile.
Cet événement pourrait marquer un tournant dans la gestion du conflit sécuritaire au Burkina Faso, alors que les forces locales sont régulièrement accusées d’exactions contre les populations civiles dans les zones de lutte contre les groupes armés.
Facinet Soumah
