Les examens de sortie de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi ont officiellement démarré dans la région administrative de Boké. Pour cette session 2025, 1 623 candidats, dont 701 femmes et filles, sont en lice, selon les chiffres communiqués par Balla Moussa Keïta, inspecteur régional en charge du secteur.
« Nous avons un effectif théorique de 1 623 candidats, dont 701 femmes et filles. Ceux-ci doivent passer les épreuves avec des procès-verbaux valides et conformes », a précisé M. Keïta, appelant les candidats à la sérénité et à la concentration.
Les candidats sont répartis dans plusieurs filières jugées stratégiques pour le développement économique, couvrant les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Parmi les filières les plus représentées figurent : le génie mécanique, le génie civil, la santé, l’électricité bâtiment, l’exploitation minière et la mécanique des véhicules lourds.
Le secteur public regroupe 1 009 candidats, dont 261 filles et femmes, tandis que le privé en compte 614, avec une présence féminine remarquable estimée à 440 candidates. Une progression qui témoigne des efforts d’inclusion dans les filières techniques.
Pour assurer le bon déroulement des examens, 1 146 encadreurs ont été mobilisés. Il s’agit notamment d’agents de surveillance, de membres des secrétariats, d’agents sanitaires ainsi que des services de sécurité.
Les épreuves se déroulent dans 10 centres d’examen principaux répartis comme suit : cinq centres à Boké, deux à Sangarédi, et un centre respectivement à Fria, Koba et Kamsar. Ce maillage territorial vise à rapprocher les candidats de leurs centres d’examen pour une meilleure organisation.
L’inspecteur régional a tenu à rassurer les parents quant aux conditions de déroulement des examens, rappelant l’ambition commune d’une formation de qualité, orientée vers l’insertion professionnelle :
« Nous poursuivons les mêmes objectifs pédagogiques, administratifs et techniques, afin que la formation de nos apprenants les mène à un métier, à une profession, et qu’elle se traduise par l’obtention d’un emploi », a-t-il affirmé.
S’adressant directement aux candidats, il les a invités à garder leur calme :
« Ce sont, heureusement, les mêmes formateurs qui les ont accompagnés de la première à la troisième année, qui assurent aussi la surveillance des examens et ont proposé des sujets adaptés à leur niveau », a-t-il rassuré.
Ces examens s’inscrivent dans une dynamique où la formation technique et professionnelle est perçue comme un levier majeur de l’employabilité des jeunes et de la relance économique locale.
Facinet Soumah