L’affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures. Un candidat au baccalauréat unique, session 2024-2025, affirme avoir été victime d’une erreur de correction. Il s’agit de Souleymane Bah, détenteur du PV n°101433, qui conteste fermement son échec à l’examen.
Dans une publication largement relayée en ligne, le jeune homme soutient avoir obtenu des notes bien supérieures à celles qui lui ont été attribuées. Cette prise de position a suscité une vague de réactions et d’interrogations quant à la fiabilité du processus de correction.
La DGECS réagit et propose une solution
Face à la montée de cette polémique, la Direction Générale des Examens et Contrôle Scolaires (DGECS) a réagi par le biais d’un communiqué officiel. Après avoir examiné les éléments publiés par le candidat ainsi que les données circulant sur les réseaux sociaux, l’institution indique avoir identifié le centre, l’école d’origine et le profil complet de l’élève, en s’appuyant notamment sur les matières citées et l’écriture visible sur les copies.
« Si les informations publiées sur notre plateforme correspondent effectivement au procès-verbal mentionné, ainsi qu’à son écriture, M. Souleymane Bah peut se présenter à la DGECS, accompagné du professeur de son choix dans toutes les matières concernées, afin de procéder à une vérification de ses copies », précise la DGECS.
Une procédure strictement encadrée
L’institution rappelle que toute réclamation doit respecter les dispositions en vigueur :
« La DGECS reste disposée à recevoir toute réclamation, dans le strict respect des règlements généraux des examens », a-t-elle conclu.
Données personnelles publiées : un signal d’alerte
Si la contestation du candidat a retenu l’attention, elle s’est accompagnée de dérives inquiétantes. Plusieurs documents sensibles ont été diffusés sur les réseaux sociaux sans le consentement des personnes concernées :
- Le procès-verbal complet du candidat
- Des extraits de copies avec l’écriture identifiable
- Des éléments permettant de deviner l’identité des correcteurs et surveillants
Ces publications violent clairement le droit à la vie privée et exposent des professionnels de l’éducation à de potentiels risques : accusations publiques, menaces, harcèlement en ligne.
Protéger les acteurs du système éducatif
Ce dérapage numérique met en lumière la nécessité de respecter la protection des données personnelles. Aucune information relative à un élève, un correcteur ou un surveillant ne devrait être rendue publique sans autorisation préalable. Dans ce cas précis, aucun consentement ne semble avoir été donné.
Facinet Soumah

