28 C
Conakry
dimanche 7 décembre 2025

Ansa Diawara:  » La conjoncture ou pas, les écoles doivent être ouvertes ».

La fixation de la rentrée scolaire par les autorités éducatives guinéennes au 15 septembre 2025, si certains l’apprecis, ça suscite une vague d’indignations chez bon nombre de guinéens se disant surpris de cette décision du Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A). Des structures syndicales ainsi que des citoyens lambdas sont montés au créneau pour dénoncer cette programmation faite à moins de 3 semaine de la date indiquée. Pour ces acteurs, cette annonce intervient dans un contexte marqué par la pénurie de liquidité affectant négativement le pouvoir d’achat des guinéens et la conjoncture économique difficile. Des arguments balayés par le porte-parole du Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation soulignant que même si on programme l’ouverture des classes au mois de février les gens vont toujours se plaindre de la conjoncture. Il a indiqué que quelque soit la conjoncture les écoles doivent être ouvertes pour permettre aux élèves de démarrer les cours à temps.

 » La conjoncture actuelle pour les parents, c’est vrai. Mais même si on ouvrait les écoles au mois de février prochain, vous direz toujours qu’il y a conjoncture. Il y a conjoncture, oui, sortez dans nos rues, elles sont toutes bondées de véhicules, pourtant il y a conjoncture. Nous, nous sommes une institution. C’est comme le mois de ramadan, conjoncture ou pas, le mois sera jeûner ,oui ou non? De la même manière, la conjoncture ou pas, les écoles doivent être ouvertes, quand même ». A laissé entendre Mohamed Ansa Diawara.

Par ailleurs, il a déploré l’argument selon lequel la crise de liquidité empêcherait les parents de faire face aux fournitures scolaires des enfants et des frais de scolarité.

 » On dit qu’il y a une crise de liquidité, ça se dit mais les marchés sont ouverts. Qui parle de liquidité, parle de marché. S’il n’y a pas de liquidité, les marchés seraient fermés aujourd’hui, parce que c’est avec de l’argent qu’on achète. Si les marchés sont ouverts, c’est qu’ils ont de l’argent. Dites que l’argent ne vient pas dans les banques mais l’argent circule quand même. On mange, on dort, personne ne meurt de faim « . A-t-il indiqué le porte-parole du MEPU-A.

Facinet Soumah

Dernières Infos
ARTICLES CONNEXES

3 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici