Ce mercredi, 7 mai 2025, s’ouvre à Rome un événement d’une portée universelle : le conclave pour désigner le successeur du pape François. Un rendez-vous spirituel et symbolique qui mobilise l’attention des quelque 1,4 milliard de catholiques du monde. Dans les travées de la place Saint-Pierre, l’ambiance oscille entre recueillement, ferveur et débats.
Aucun candidat n’est officiellement désigné, mais le terme » papabile » est sur toutes les lèvres. Ces cardinaux, jugés dignes de monter sur le trône de Saint Pierre, cristallisent les attentes des fidèles, dans un contexte où la diversité géographique et culturelle est devenue la norme.
Depuis la fin de l’hégémonie italienne en 1978, grâce à l’élection de Jean-Paul II, l’Église a élargi ses horizons. Le conclave de 2025 en est l’illustration éclatante : 133 électeurs, issus de 70 pays, dont des États rarement représentés à ce niveau comme Haïti, le Cap-Vert ou le Soudan du Sud. Un héritage direct du pontificat de François, résolument tourné vers une Église inclusive et universelle.
À Rome, les avis divergent. Larain Decolle, une touriste originaire de Trévise, plaide pour un retour aux racines italiennes : » Nous espérons que ce soit le cardinal Parolin, qui est de la province de Vicence. Nous l’aimons bien, il semble être un bon candidat « , rapporte africanews.com.
Mais d’autres se montrent plus réservés. Pierfrancesco, romain de naissance, confie son scepticisme : » Honnêtement, je ne choisirais personne pour le moment. Aucun cardinal ne me semble avoir le charisme de François ou Jean-Paul II. Nous verrons bien « .
À l’heure où les portes de la chapelle Sixtine se referment sur les cardinaux, le monde retient son souffle. Le conclave ne désignera pas seulement un pape : il dessinera l’avenir d’une Église en quête de renouveau, de leadership spirituel et d’unité dans la diversité au sein de la communauté chrétienne.
Facinet Soumah
