Joe Biden, ancien président des États-Unis, lutte contre une forme agressive de cancer de la prostate qui a désormais atteint les os. Dans un communiqué officiel publié ce dimanche 18 mai 2025, son entourage a confirmé la gravité du diagnostic, tout en précisant que la famille Biden examine actuellement les options de traitement avec ses médecins.
Une annonce qui secoue la scène politique américaine
Le bureau de Joe Biden a révélé que l’ancien chef d’État souffre d’un cancer de la prostate à un stade avancé, qualifié d’agressif par les professionnels de santé. La propagation aux os indique une métastase osseuse, souvent associée à une forme avancée de la maladie, avec des risques importants pour la mobilité et la qualité de vie du patient.
Cette annonce survient alors que Joe Biden, âgé de 82 ans, avait quitté la présidence en janvier 2025. Bien que retiré de la vie politique active, il continue d’être une figure influente au sein du Parti démocrate.
La famille Biden mobilisée face à la maladie
Selon le communiqué, la famille Biden est pleinement engagée dans la lutte contre la maladie. Le choix des traitements — qui pourrait inclure la radiothérapie, l’hormonothérapie ou des essais cliniques — sera guidé par les spécialistes en oncologie de l’hôpital Walter Reed, où l’ancien président est suivi.
La nouvelle a suscité une vague de soutien à travers le pays, notamment de la part de nombreuses personnalités politiques, républicaines comme démocrates, saluant « le courage et la résilience de Joe Biden face à l’adversité ».
Le cancer de la prostate : une maladie fréquente chez les hommes âgés
Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes aux États-Unis, avec plus de 250 000 nouveaux cas détectés chaque année. Bien que la majorité des cas soient diagnostiqués à un stade peu avancé, certaines formes, comme celle dont souffre Joe Biden, peuvent évoluer rapidement et se propager à d’autres parties du corps, notamment les os.
La détection précoce par dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) reste essentielle, tout comme les examens cliniques réguliers à partir de 50 ans, voire plus tôt en cas d’antécédents familiaux.
Xolomo Tokpa
